. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. ETUDES SUR LES LÉMURIENS 305. traits de révolution de cet organe chez les Lémuriens. Le type le plus primitif nous est évidemment offert par les Tarsiers (fig. XXIV). Rien de plus naturel, si on veut bien admettre avec la plupart des auteurs que ces animaux ont une organisation plus généralisée que les Lémuriens proprement dits. Chez eux, il existe une cor- de vocale [) bien individua- lisée. L'espace compris entre cette corde vocale et la paroi du larynx représente le premier rudiment du ventricule de Mor- gagni [M.) L'épiglotte pénètre
. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. ETUDES SUR LES LÉMURIENS 305. traits de révolution de cet organe chez les Lémuriens. Le type le plus primitif nous est évidemment offert par les Tarsiers (fig. XXIV). Rien de plus naturel, si on veut bien admettre avec la plupart des auteurs que ces animaux ont une organisation plus généralisée que les Lémuriens proprement dits. Chez eux, il existe une cor- de vocale [) bien individua- lisée. L'espace compris entre cette corde vocale et la paroi du larynx représente le premier rudiment du ventricule de Mor- gagni [M.) L'épiglotte pénètre profondément dans le larynx. Elle présente un bord inférieur saillant, libre, par suite de la pénétration du ventricule vers le haut entre le thyroïde et l'épi- glotte. Le bord inférieur de cet or- gane s'individualise donc nette- ment, et c'est là la première ébauche de la bande ventricu- laire. (). Il semble facile de définir la cause de ce processus. Entre l'épiglotte et le thyroïde se déve- loppent en effet de nombreuses glandes séro-muqueuses ; il y a évidemment là un point de moindre résistance, dans la région duquel la muqueuse tend très naturellement à se déprimer sous la pression de l'air (fig. XXIV, parties teintes en noir). Dans cette même région, les glandes qui tendent à loulenvahir pénètrent alors le cartilage épiglottique. Il en résulte que tout le bord inférieur de ce dernier est partiellement séparé de la lame épiglotti([ue à la(iuelle il n'est plus relié que par un tractus irrôgulier plus ou moins discontinu et fragmenté (voy. fig. III). ANN. DES se. NAT. ZOOL., 9« série. iUl^, XIX, 20 Fig. XXIV. — Schéma d'une coupe frontale du larynx : type Tarsius, Galago, Nycticebus, Perodicticus. La bande ventriculaire forrcée parla partie inférieure de l'épiglotte libre est saillante dans la cavité du larynx. Le ventricule M remonte plus ou moins entre la bande ven- triculaire et le thyroïde ; e, épi
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