. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. ADAPTATION A LA VIE ARBORICOLE CHEZ LES VERTÉBRÉS 207 D'une façon accessoire, ils sont adaptés à la vie arboricole comme les Oiseaux sont adaptés, dune façon également acces- soire, les uns à la marche ou au saut sur le sol et à l'existence arboricole, d'autres à la marche et à la natation. En d'autres termes, de même que les Oiseaux, les (Chauves-souris vivent une existence en partie double, volant pendant une partie du temps et vivant en arboricoles pendant l'autre. Les Megacheiroplères sont à peu près seuls véritablement et au sens gramma


. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. ADAPTATION A LA VIE ARBORICOLE CHEZ LES VERTÉBRÉS 207 D'une façon accessoire, ils sont adaptés à la vie arboricole comme les Oiseaux sont adaptés, dune façon également acces- soire, les uns à la marche ou au saut sur le sol et à l'existence arboricole, d'autres à la marche et à la natation. En d'autres termes, de même que les Oiseaux, les (Chauves-souris vivent une existence en partie double, volant pendant une partie du temps et vivant en arboricoles pendant l'autre. Les Megacheiroplères sont à peu près seuls véritablement et au sens grammatical du terme des arboricoles. Beaucoup de Microcheiroptères, par contre, se suspendent le plus souvent, soit aux aspérités des cavernes qu'ils habi- tent, soit aux poutres et aux che- vrons des toits de nos greniers. Mais, quel que soit, en somme, l'ob- jet qui sert de soutien à l'animal, le mode de suspension est toujours le même. L'adaption à la \'ie arboricole présente chez les Chauves-souris une importance toute spéciale, car il paraît indubitable que cette adap- tation arboricole vraisemblablement transformée aujourd'hui est leur adaptation première, celle de la- —Patte postérieure gauche quelle elles sont parties pour deve- ^ hallux opposable de Cheiromeles. nir des animaux volants. Dans leur vie arboricole, les Chauves-souris affectent tou- jours la suspension par les extrémités postérieures, s'aidant quelquefois dégriffés du premieroudesdeuxpremiers (Roussettes) doigts de la main pour s'accrocher ou efTectuer de légers mou- vements de déplacement. Une seule exception est peut-être représentée par un JVlolossiné, le Cheiromeles de Bornéo, dont l'hallux est écarté des autres doigts comme chez les Primates et les Lémuriens arboricoles. 11 semble que dans leur existence en contact avec le substra- tum les Chéiroptères ne progressent guère. Leur progression se fait surtout dans les airs à l'aide de. Please note that


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