La Lecture . M Saiiil-Uubuily. 448 LA LECTURE ILLUSTRÉE produits devant son public : Bruni, Champein, dAlayrac, Dézèdes,Martini, Désaugiers, Méreaux, tandis quelle avait appelé à ellede nouveaux acteurs pour chanter leurs œuvres. Ces acteursétaient Michu, Ménier, Dorsonville, Rozières, Chenard, M Ade-line. Desbrosses, Crétu, Carline, Saint-Aubin et les trois aima-bles sœurs Renaud, que leurs voix délicieuses avaient fait bap-tiser par le public « une couvée de rossignols ». Enfin, commela Comédie-Française, comme lOpéra, la Comédie-Italienne avaitdéménagé et, abandonnant lantique hôtel de Bour


La Lecture . M Saiiil-Uubuily. 448 LA LECTURE ILLUSTRÉE produits devant son public : Bruni, Champein, dAlayrac, Dézèdes,Martini, Désaugiers, Méreaux, tandis quelle avait appelé à ellede nouveaux acteurs pour chanter leurs œuvres. Ces acteursétaient Michu, Ménier, Dorsonville, Rozières, Chenard, M Ade-line. Desbrosses, Crétu, Carline, Saint-Aubin et les trois aima-bles sœurs Renaud, que leurs voix délicieuses avaient fait bap-tiser par le public « une couvée de rossignols ». Enfin, commela Comédie-Française, comme lOpéra, la Comédie-Italienne avaitdéménagé et, abandonnant lantique hôtel de Bourgogne, étaitallée occuper, en 1783, une salle quelle sétait fait construiresur lemplacement des jardins de lhôtel du duc de Choiseul, etquon désigna dabord sous le nom de salle Favart pour luidonner ensuite celui de théâtre de lOpéra-Comique. Arthur Pougin.(A suivre.) I Le Gérant : F. Jlven. , ,. LA YIE DU CŒUR DIALOGUES NOTES En , je passai quinze jours cVautornne au châteaude ,U Normandie, nonioin de la mer. La chasse était le prétexte denon séjour chez d\ùmahles amis. Mais il faisait mauvais presqueonstamment. On restnit de longues lieures dans les chambres,isant. Le soir, on allumait un grand feu, et lon causait sans•ANXTÉ, aucune des personnes présentes nayant de lamour ni dumit pour cpielquun de la compagnie. Deux femmes de trente ans,rois hommes de quarante à cinquante, formaient notre société.sows nous estimions assez pour être, entre nous, réservés dans nostropos et francs dans nos idées. Lamour que nous avions tousonnu, était le sujet de lentretien. Je mamusai à noter quelques-mes de ces conversations, en rentrant chez moi. Je les retrouveans mes papiers et je les donne, sans y rien changer. Elles nont autre mérite c[ue celui duyie érité en une matièreù lon se ment presque toujours à soi-même, quand on ne ment as aux aut


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