Moliériste; revue mensuelle . nétait pasencore dans la seconde édition, publiée en 1697. Il subsistetoujours à la même place, dans la 5^ édition de 1706 et dansla y^ de 1717. Il ne figure plus dans la dernière édition de1752. 136 LE MCLliiRICTi: Mais le bon La Fontaine nest point ici notre affaire ;cest de Molière seul quil sagit. Nous laisserons donc soncercueil, en 1797; au-dessus du corps de garde de la gardenationale du quartier Montmartre. Brave garde nationale,qui ne sait pas même quelle veille sur Molière! Le dépôt des restes de Molière nétait déjà plus intact:Cailhava en avait extrait


Moliériste; revue mensuelle . nétait pasencore dans la seconde édition, publiée en 1697. Il subsistetoujours à la même place, dans la 5^ édition de 1706 et dansla y^ de 1717. Il ne figure plus dans la dernière édition de1752. 136 LE MCLliiRICTi: Mais le bon La Fontaine nest point ici notre affaire ;cest de Molière seul quil sagit. Nous laisserons donc soncercueil, en 1797; au-dessus du corps de garde de la gardenationale du quartier Montmartre. Brave garde nationale,qui ne sait pas même quelle veille sur Molière! Le dépôt des restes de Molière nétait déjà plus intact:Cailhava en avait extrait une dent quil avait fait monter enbague et quil portait toujours, comme un talisman, etLedru, fils du physicien Gomus et oncle de Ledru-Rollin,un des ordonnateurs de la République de 1848, sétait con-tenté de prendre, pour sa collection dossements historiques,une vertèbre quil conservait pieusement, dans un papierplié, avec cette inscription: Molierii rel- LIQUIiE. P. L. JACOB, NÉCROLOGIE HEINRICH SCHWEITZER. Le 11 avril dernier, est décédé à Wiesbaden le docteurHeinrich Schweit^er^ Tun des collaborateurs du Moliérîsteet léditeur du Musée-Molière. Cétait un homme vraimentinternational. Israélite et Allemand de naissance, fils duneAnglaise, il finit par se faire presque Français. 11 naquit, le3o septembre 1808, à Breslau, où son père était petitagent de change. Gomme il donnait des espérances, il futenvoyé au gymnase et, plus tard, aux universités de Breslauet de Berlin pour y étudier la médecine. Cétait alors laseule faculté ouverte aux juifs allemands, et sans douteSchweitzer aurait suivi une autre carrière, si son choix eûtété libre. Aussi mit-il bien du temps à achever ses études,car ce ne fut quen 1840 quil passa ses examens. Sansdoute cela sexplique en partie par linsuffisance de ses res-sources, qui lobligeait à donner des leçons particulièrespour gagner de quoi vivre. Malheureusement il n


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