Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'EÌcole de Barbizon . lesvendre (il demande, pour le premier,80 fl. et pour le second, 250 fl.). Sontalent attire lattention. Lorsque An-toine Ligeti* lui fait savoir (4 ) quil a de nouveau obtenu labourse, il ajoute modestement: «Sivous ne vous étiez pas recommandévous même dune manière palpable,visible, nul autre naurait su le faireavec des paroles vides.» Dans cette situation, il ne pou-vait certainement pas songer à serendre à linvitation de Munkâcsy qui lappelait à Dusseldorf. Il passalannée 1870 également à Vienne, en vivotant c
Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'EÌcole de Barbizon . lesvendre (il demande, pour le premier,80 fl. et pour le second, 250 fl.). Sontalent attire lattention. Lorsque An-toine Ligeti* lui fait savoir (4 ) quil a de nouveau obtenu labourse, il ajoute modestement: «Sivous ne vous étiez pas recommandévous même dune manière palpable,visible, nul autre naurait su le faireavec des paroles vides.» Dans cette situation, il ne pou-vait certainement pas songer à serendre à linvitation de Munkâcsy qui lappelait à Dusseldorf. Il passalannée 1870 également à Vienne, en vivotant comme il pouvait, tantque durèrent les 600 fl. de la bourse. Mais, vers le printemps, sa situa-tion devient intenable ; il adresse une requête à la Société des beaux-arls demandant un acompte, qui lui est accordé le 2 mai. Il exposeracette année aussi deux toiles, intitulées : Berzova et Paysage avectroupeau de moutons (200 11. le premier, 250 fl. le second).Ce dernier fut vendu. La bourse lui étant de nouveau accordée, le voici à Budapest pour. .). POHTlîAIT DE LADISLAS DE 1>AA1. * Célèbre peintre hongrois, organisateur clos Salons de Budapest à celteépoque-là . \ \ IENNE. 27 la toucher personnellement et où il prend rengagement offieiel de pro-fesser le dessin, après avoir été suivre lécole normale de dessin deNuremberg. Son ami Jet tel apprend cel le nouvelle en Hollande, et il enest consterné. Comment? 11 sera professeur de dessin? «Je me rejouis,cher ami â lui écrit-il â que tu puisses vivre maintenant tranquille-ment pour tes études, mais je serais très affligé si tes efforts aboutissaientà faire de toi un professeur de dessin. Ce ne serait vraiment pas ungrand profit pour toi que de te donner à renseignement à Arad ondans un autre trou quelconque. A cette condition-là , moi jaurais jetéles 600 fl. au nez de réminent ministre. On ne fait pas Åuvre utile si I o
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