. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . besoin de dépasser troismètres pour avoir leau quon désire. Près des monts delouest, dans la portion qui se dirige du sud au nord, setrouve un petit lac en forme dS et qui peut avoir cin-quante mètres de large sur mille de long. Il est remar-quable en ce quil nest pas produit par les eaux de la pluie,mais par celles dune puissante source souterraine. Le ni-veau nen change jamais. Le trop-plein séchappe par desinfiltrations qui, un kilomètre plus bas, donnent lieu à des tiO COMMIiNT J


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . besoin de dépasser troismètres pour avoir leau quon désire. Près des monts delouest, dans la portion qui se dirige du sud au nord, setrouve un petit lac en forme dS et qui peut avoir cin-quante mètres de large sur mille de long. Il est remar-quable en ce quil nest pas produit par les eaux de la pluie,mais par celles dune puissante source souterraine. Le ni-veau nen change jamais. Le trop-plein séchappe par desinfiltrations qui, un kilomètre plus bas, donnent lieu à des tiO COMMIiNT JAI TRAVERSE LAFRIQUE- sources dont on se sert pour ririigaiion dune propriété. Celac contient, dit-on, des silures et beaucoup de jy suis allé souvent sans apercevoir ni poissonni crocodile ; mais je suis bien forcé de croire quils exis-tent puisque mon hôte me la affirmé, en ajoutant môme(piils sont des plus voraces. De plus il corroborait cette asser-tion par le fait que voici: en 1876, son domaine fut attaquépar une bande de brigands venus de Quilenguès, Ses noirs. Hommes du Dombo. délirent les voleurs qui, pour séchapper, se jetèrent à la nagedans le lac. Aucun dentre eux nen sortit: tous avaient étédévorés. Dans ces monts de louest, qui sont formés de carbonate etde sulfate de chaux, on rencontre, près du lac, certainescavernes immenses. Jamais, suivant notre hôte, on ne lesavait explorées, mais elles avaient bien lair, autant quonpouvait le voir au dehors, de se prolonger en galeries éten-dues. TOUJOURS EN QUÊTE DE PORTEURS. 61 Capello ot moi, nous allâmes, en compagnie de notre hôte,Snr. Reis, en visitetune ; elle nen valait certes pas la peine. Elle formait une espèce de salle, à peu près circulaire,avant quatorze mètres de diamètre, et creusée natarelle-ment dans limmense masse de pierre calcaire dont la mon-tagne est composée. Elle paraissait servir ordinairement


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