. Strasbourg; . er sur la cathédrale. Paul Grissain conclut : « Jamais il ne saura ce que nous avons souffert. Tant mieux! Du moins, doit-il savoir ce qua été Strasbourg le jour où le drapeau allemand a été remplacé parle drapeau français et où le joug allemand a été brisé pour toujours. 11 doit savoir à 28 STRASBOURG. fond cela. Tous les enfants de France doivent, comme lui, savoir cela. Rien nest plusinstructif, plus émouvant, plus irrésistible. )) Il refit donc avec son fils le chemin quil avait parcouru, le 21 novembre 1918,à la tête de sa compagnie. « Par où étes-vous entrés à Strasbourg?
. Strasbourg; . er sur la cathédrale. Paul Grissain conclut : « Jamais il ne saura ce que nous avons souffert. Tant mieux! Du moins, doit-il savoir ce qua été Strasbourg le jour où le drapeau allemand a été remplacé parle drapeau français et où le joug allemand a été brisé pour toujours. 11 doit savoir à 28 STRASBOURG. fond cela. Tous les enfants de France doivent, comme lui, savoir cela. Rien nest plusinstructif, plus émouvant, plus irrésistible. )) Il refit donc avec son fils le chemin quil avait parcouru, le 21 novembre 1918,à la tête de sa compagnie. « Par où étes-vous entrés à Strasbourg? — Les soldats français sont rentrés à Strasbourg par lendroit doù ils en étaientsortis en 1871 : le faubourg National. Le général Gouraud, haute figure de soldatmutilé — il a perdu un bras pendant la guerre, — avait voulu quil en fût avait compris lâme de lAlsace, respectueuse des traditions, soucieuse dessymboles, et rattachant toujours un idéal à la réalité.. « Du faubourg National, nous nous dirigerons vers la place Impériale où a eulieu le défilé. Déjà, elle ne sappelait plus place Impériale. Tout de suite, lesStrasbourgeois en avaient changé le nom, après avoir renversé la statue de sappelle place de la République. (( Rien nest comparable à la rentrée de nos troupes en Lorraine et en loin, vers Metz, vers Strasbourg, vers Colmar, vers Mulhouse, les routes étaientbleues, toutes bleues. On eût dit que la ligne bleue des Vosges fondait vers leRhin. Fleuves dazur et dacier qui charriaient des fleurs. Dans les villages les pluspauvres, en novembre, les femmes avaient trouvé des fleurs pour nos soldats. « Tous nos régiments dinfanterie, dartillerie, de cavalerie, arrivant chez nos frèresdélivrés, faisaient preuve dune correction digne de leur héroïsme. En voyant ces sol-dats au visage tranquille, à lattitude fière, à luniforme flambant neuf, aux magnifiquesarmes, on ne pouvai
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