Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . font, quils pouruoyent àtoutes chofes,& quils y pouruoyent iuftement, fans pou-uoir eftre tournez au contraire par aucims facrifices oupriè traide l


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . font, quils pouruoyent àtoutes chofes,& quils y pouruoyent iuftement, fans pou-uoir eftre tournez au contraire par aucims facrifices oupriè traide le mefme argument au z. & 3. de lanature des a laifîé quatre hures de la prouidc-cc,efquels il monftre toutes chofes grandes & petites eftrcadminiftrées par le DieUjPrince de nature. Donques afinque le bien ne nuife,& iuftice foit priuee de recompcnfc,ou que Dieu femblene fe foucier de nous, ou ne rétribuerà chacun félon fon mérite , il faut croire les âmes eftrcimmortelIes:Que les iniuftes,qui enleur viuant naurontfouffert pour lmiuftice par eux commife , feront punis a-prcs leur trefpas:& les iuftes,qui auront efté delprifez deshommcs,ferontpar Dieu rémunérez de béatitude le mefchant voudroit,comme did HieroclesPychagorique,fon ame neftre immortelle,à fin de ne venirdeuaiJticrouuerainiuge,&; encourir punition : parquoy ilfc condamneroicpluftoft à mort. f. tIVRE TROISIEME. 5;; Q^ lmmortdlté de lUme efl enfeignée par les anciensFhilofopheSyO* cren,é de tons peuples CT nattons. C H A p. 40. Ertes ,il eut efté trop mal-ayré que ceft ef-prit qui recerche tant de chofes en la natu-re,ncuft pris quelquefois le loifir de recer-cher foy-mermes,^ fa nature propre : & lacerchant quil ne leuft aufli aucunementremarquée. Et pourtant, comme de touttemps y a eu des hommes,aufli verrons nous que de touttemps limmortalité des hommes a efté creiie & receiie,non par vn homme , ou par vne nation , mais bien par leconfentement vniuerf


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