Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . laguerre, le général Deurnonville, de partirà linstant pour larmée du Nord, accompa-gné de quatre commissaires ayant pouvoirde suspendre et faire arrêter tous généraux,fonctionnaires et autres citoyens (jui leurl)araitraient suspects. Le ministre et les quatre conventionnelsjoignirent Dumouriez, le 1 avril au soir, àson quartier gén(ral de Saint-Amand. A la signitication de comparaître devantla Convention , Dumouriez répondit que ,dans létat actuel des choses, il ne pouvaitabandonner ses troupes. Après une assez


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . laguerre, le général Deurnonville, de partirà linstant pour larmée du Nord, accompa-gné de quatre commissaires ayant pouvoirde suspendre et faire arrêter tous généraux,fonctionnaires et autres citoyens (jui leurl)araitraient suspects. Le ministre et les quatre conventionnelsjoignirent Dumouriez, le 1 avril au soir, àson quartier gén(ral de Saint-Amand. A la signitication de comparaître devantla Convention , Dumouriez répondit que ,dans létat actuel des choses, il ne pouvaitabandonner ses troupes. Après une assez longue discussion, lundes commissaires. Camus, énergique etaustère janséniste, adressa une sommationformelle au gchiéral : « Voulez-vous exécuter le décret de laConvention? — Non! — .\ux termes du décret, nous allons met-tre les scelhs sur vos pa[)iers. » Les olllciers qui entouraient èrent violemment et menacèrent lescommissaires. « Vos noms à tous! » leur cria linlivpid?Camus. « Quant à vous, genêral, V(nis de* POPULAIRE. GU. Trahison de Dumourlez. obéissez à la loi ; nous vous déclarons sus-I)endu de vos fonctions. — Appelez les hussards! » cria Dumou-riez. Une trentaine de hussards entrèrent. Gé-?.aient des hommes dun rcgimcnt étrangerà notre service. Dumouricz navait osé de-mander à des soldats français de porter lamain sur les représentants du peuple. Dumouricz fit arrêter le ministre de laguerre et les quatre conventionnels. Leministre reçut des coups de sabre en se d<^-fendant. Le lendemain, Dumouricz les livratous cinq comme otages aux Autrichiens,en mandant au prince de Cobourg quilallait marcher sur Paris et quil comptait,au besoin, sur le secours des troupes au-trichiennes. 11 sen fallut (K; pou (|uuu cjuipiièiMc re- présentant du peuple neût été pris et livréà lennemi avec les quatre autres. Ce re-présentant était Garnot, alors en missionsur cette frontière, et quun hasard avaitempê


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