Le livre de tous . raient se trouver dansles bals sans intéresser leur conscience, seraientridicules dy aller; et les jeunes gens à qui labienséance le permet, ne le pourraient pas sanssexposer à de trop grands périls. Ainsi, je tiensquil ne faut point aller au bal quand on est chré-tien, et je crois que les directeurs feraient leurdevoir sils exigeaient de ceux dont ils gouvernentles consciences quils ny allassent jamais (1). » Saint Jérôme écrivait à Laeta : « Votre fille nedoit point assister aux noces de ceux de sa maison, (1) Recueil des lettres de Bosst-Rabutir. 254 DES SOCIÉTÉS DANGEREU


Le livre de tous . raient se trouver dansles bals sans intéresser leur conscience, seraientridicules dy aller; et les jeunes gens à qui labienséance le permet, ne le pourraient pas sanssexposer à de trop grands périls. Ainsi, je tiensquil ne faut point aller au bal quand on est chré-tien, et je crois que les directeurs feraient leurdevoir sils exigeaient de ceux dont ils gouvernentles consciences quils ny allassent jamais (1). » Saint Jérôme écrivait à Laeta : « Votre fille nedoit point assister aux noces de ceux de sa maison, (1) Recueil des lettres de Bosst-Rabutir. 254 DES SOCIÉTÉS DANGEREUSES ni se mêler aux jeux qui ont lieu dans ces sortesde fêtes. » Madame Acarie tenait ses enfantséloignés des assemblées du monde, et principa-lement de celles qui se font à loccasion des avait une grande adresse à couvrir dun voileles précautions quelle prenait à cet égard. Elleprévoyait de loin les occasions dinvitation quipouvaient se présenter, et elle les éludait en pré-. La nicrt dun ^oropïièterécomj}enQe dune danseuse. textant un voyage ou une affaire; si elle navaitpas pu les prévoir, elle parlait ouvertement auxpersonnes qui linvitaient, même à ses plusproches parents, des dangers quelle craignait etdu parti quelle avait pris. — Heureux les enfants gardés par la vigilance dune telle mère! Que si on ne peut absolument, dans certainscas, pour des raisons graves, éviter de prendrepart à des danses ou dassister à certaines repré- THEATRES^ CAFÉS, LECTURES DANGEREUSES 255 sentations, quau moins on en gémisse et quonait soin, quand on sy trouve engagé, selon leconseil de saint François de Sales, de penserà la mort, qui nous fera tous danser sur la mêmecadence. Sans ces précautions, on court risquede se perdre. A ceux qui, dans les théâtres etautres occasions, prétendent ne trouver aucunpéril, saint Ghrysostome répond : « Avez-vousdonc plus de sagesse que ces grands hommesquun simple regard a terrassés? — L


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