. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. Il' I'.\i;l hkgnard. AIE DANS KALX 421 Ceci connu, il nous a semblé intéressant de rechercher ce que devenait le graphique de la contraction dans un muscle qui avait subi les grandes pres- sions. Pour cela nous avons préparé des grenouilles pour le myograplie et nous les avons successivement plongées dans l'appareil à 100, 200, 300 et 400 atmo- sphères, en ne les laissant que deux miautes et en prenant un tracé entre chaque compression. La figure 14 représente le résultat de cette expérience. Un muscle qui a subi 100 atmosphèr


. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. Il' I'.\i;l hkgnard. AIE DANS KALX 421 Ceci connu, il nous a semblé intéressant de rechercher ce que devenait le graphique de la contraction dans un muscle qui avait subi les grandes pres- sions. Pour cela nous avons préparé des grenouilles pour le myograplie et nous les avons successivement plongées dans l'appareil à 100, 200, 300 et 400 atmo- sphères, en ne les laissant que deux miautes et en prenant un tracé entre chaque compression. La figure 14 représente le résultat de cette expérience. Un muscle qui a subi 100 atmosphères a une contraction déjà un peu plus faible que la normale. Après 200 atmosphères, la contraction est très diminuée comme intensité, mais elle est allongée. A 300 atmosphères, la contraction est à peine sensible, mais la chute en est très ralentie. Enfin, à 400, il n'y a plus rien; le protoplasma est déchiré et ses attaches aux gaines sont rompues. Ce changement dans l'allongement de la courbe de la contraction nous faisait prévoir un changement corrélatif dans le nombre des excitations nécessaires pour amener le tétanos. On sait, en effet, qu'il faut d'autant moins d'excita- tions que le muscle est plus lent à se rétracter. Nous prenons donc un muscle de grenouille et nous cherchons le nombre d'excitations jiéce=saires pour le tétaniser. En tâtonnant, nous tombons sur le. tracé de la figure 13. Il nous faut, comme on peut voir, treize excitations par seconde pour obtenir un état très voisin du tétanos. Après une pression de 300 atmosphères, il suffît de cinq excitations par seconde pour obtenir une télanisation des plus nettes. Enfin, pour compléter notre travail, nous avons voulu voir linfluence qu'aurait la grande compression sur la durée de l'excitation latente du muscle. Normalement, sur un muscle de grenouille, le temps perdu était d'un cen- tième de se


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