Les Dicts et pronostiquations d'Alcofribas Deuxième pour le bel an MCMXXII . .A voix tellement haulte et forte et so-nore, quun chacun entendit et sespo-vanta et sécœura, puis sentit mestreGaster se rebiffer et retourner, ainsique tripes, puis se jeta et précipita enconvulsions et hoquets, vomissants ounon vomissants — et ceux-ci les plusaspres, durs et aigres — puis en tor-sions, dessus la chaise, ou le fauteuil,ou, de plus bas, le plancher, tirant lanappe et le brocard et entraînant bo-teilles, fiasques et flacons. Georges le 43 Grec crioit : « Constantin », Aristidèscrioit : « Arago », Le R


Les Dicts et pronostiquations d'Alcofribas Deuxième pour le bel an MCMXXII . .A voix tellement haulte et forte et so-nore, quun chacun entendit et sespo-vanta et sécœura, puis sentit mestreGaster se rebiffer et retourner, ainsique tripes, puis se jeta et précipita enconvulsions et hoquets, vomissants ounon vomissants — et ceux-ci les plusaspres, durs et aigres — puis en tor-sions, dessus la chaise, ou le fauteuil,ou, de plus bas, le plancher, tirant lanappe et le brocard et entraînant bo-teilles, fiasques et flacons. Georges le 43 Grec crioit : « Constantin », Aristidèscrioit : « Arago », Le Redu crioit :« de mon ventre », daultres : « demon père et de ma mère », daultres :« de mon village et de mon curé »,dautres, en grand nombre, appeloient« docteurs » et « vétérinaires ». Aucuncette fois nappela (( Respublique ».Probable parce que Respublique est,elle aussi, en train de creber. Enrhumez, grippez et autres mor-veux respubliquains, sachez quainsinaquist le dicton : (( Cest coleuvrede Bonnevay, qui empoisonne cestuiqui la mange. ». COMMENT LEMPOTÉ SE DESCOLLA COMMENT LEMPOTÉ SE DESGOLLA CEPENDANT que Hughcs rAméri-cain tarabustait et vexait àbon désarmement, naval etaultre, Anglais et Nippons bien astu-cieux, cependant quAristidès le Grecbeuvait eau glacée et se cuidoit ar-bistre de tous, étant dupe, fripé, mor-veux et au delà, demourait, en Paris,Bonnevoye ITntérim dessus son dict Millerandus, en son conseil, 47 auquel se tenaient attentifs Bérarduses-humanitates. Barthou le Basquèz,Guisthau-sans-marine,FaberduPratou du Pré, Redu et divers : « Que(( vous semble de ce colicquart, tou-« jours assidu et gluant à ses drogues,<( clystères et vomitifs, tandis que(( laborons ici de bonne fièvre et te-(( nons disputes dEtat? Quil se lève(( enfin et se dresse et embrenne au(( besoin ses bra} es, culottes, chausses(( et aultres festons, mais aille à la(( Chambre, que Diable, et responde« aux interpéleurs ! Que


Size: 1781px × 1403px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1920, bookidlesdictsetpr, bookyear1922