La vie de Dom Armand-Jean le Bouthillier de Rancé : abbé régulier et réformateur . s , vive^ dans la charité ^dans Vunion ; Soyei tout d: J e s u s -Christ, GtJe s us-Christfera tout à vous ; Soye^fifidèles à Dieu,que rien ne foit capable de vous féparerdu moindre de vos devoirs. Par tels & femblables difcours ilgravoit profondément dans leurs cœurscette charité fi eiTentielle au Chriflianif-me & à létat Religieux, cette union delefprit & des cœurs que Jésus Christ Oiij 5l8 LAVlEDELÂBBéprêt à mourir pour nous, recommandafi inflamment à fes Apôtres, & en leurperfonne à tous ceux qui dévoient cr
La vie de Dom Armand-Jean le Bouthillier de Rancé : abbé régulier et réformateur . s , vive^ dans la charité ^dans Vunion ; Soyei tout d: J e s u s -Christ, GtJe s us-Christfera tout à vous ; Soye^fifidèles à Dieu,que rien ne foit capable de vous féparerdu moindre de vos devoirs. Par tels & femblables difcours ilgravoit profondément dans leurs cœurscette charité fi eiTentielle au Chriflianif-me & à létat Religieux, cette union delefprit & des cœurs que Jésus Christ Oiij 5l8 LAVlEDELÂBBéprêt à mourir pour nous, recommandafi inflamment à fes Apôtres, & en leurperfonne à tous ceux qui dévoient croi-re en lui. Les Religieux de la Trappenont pas oublié ces dernières paroles,quils regardent comme le Teflamentde leur Père ; la charité eft leur loi domi-nante , ceft de toutes leurs règles laplus inviolable. A ces paroles pleinesde feu , lancien Abbé ajoutoit fa bé-nédidion. Je prie Jesus-Christqui eft la fource de toutes les grâces ,( leur difoit-il, ) de vous bénir , ^r deconfirmer la bénédi5iion que je vous don^ne enfon nom*. DE LA Trappe. LIV. V. 3i5> CHAPITRE XIV. VEvéqite de Séez arrive à la Trap-pe pour rendre les derniers de-voirs à rancien Abbé, Dernièrescirconfiances de fa vie. Mort pré^cieufe devant Dieu de PancienAbbé de la Trappe, QUOIQUE Pancien Abbé neûtplus de penfées pour le monde »il avoit toujours fouhaité dêtre aflîrtéà la mort par fon Evêque Diocéfain ;il le defiroit encore dans ces derniersmoments, cétoit peut-être le feul defirqui lui refloit; outre le profond refpedquil avoit en général pour TEpifcopat,il étoit plein deftime pour M. lEvêquede Séez, une fainte amitié les uniiToitdepuis long-temps ; mais fon humilitéfailbit quil fe croyoit indigne quil prîtla peine de le venir affilier dans cesderniers moments. Comme M. lEvêquede Séez avoit le m.ême defir, & quillavoit fouvent témoigné , FAbbé neleût pas plutôt averti de lextrémité oùfe trouvoit lancien Abbé, quil partit Oiv
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