L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . 60 et dirigée contre Helvétius, Diderot et Rousseau lit plusde bruit et excita la verve des caricaturistes contre les encvclo-pédistes. La même année une pièce en un acte de Cadet de Beau-pré, Lra Philosophes de bots, contenait une figure satirique trèsamusante, avec cette légende : .linvite mèine ici le sexe à miniitor, Du moins si mou exemple a de iiuui li loinsinet donnait encoie en ITliO une comédie en un acle : Le Priii/V///oio^/(e, illustrée dune jolie f tes caricature avec ces mots : Jurez
L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . 60 et dirigée contre Helvétius, Diderot et Rousseau lit plusde bruit et excita la verve des caricaturistes contre les encvclo-pédistes. La même année une pièce en un acte de Cadet de Beau-pré, Lra Philosophes de bots, contenait une figure satirique trèsamusante, avec cette légende : .linvite mèine ici le sexe à miniitor, Du moins si mou exemple a de iiuui li loinsinet donnait encoie en ITliO une comédie en un acle : Le Priii/V///oio^/(e, illustrée dune jolie f tes caricature avec ces mots : Jurez de croire i[uon savantDoit mépriser tous les usages,Contrarier tout sentimentEt nadmirer (pie ses ouvrages.— Jen fais serment. Les recueils du temps renfer-ment aussi une curieuse es-tampe intitulée Repas de nosphilosophes . [Is sont représen-tés, groupés au tour du ne taille,non seulement pour soccuperde Dieu et de làme, mais pourfaire le procès des lois et des |institutions modernes. In versrésume leurs entretiens : Le superflu des sots est A K I c A T 0 R E A N O N \ M K CONTRE D I Xi F. R O Tfnbinet des estampes, Paris.) De tous les collaborateurs de VEnci/clopjrd/e, Diderot est celui qui se laisse le moins découragerpar les injures. Les Nouvelles ecclésiastiques organe janséniste et leJournal de Trévoux, organe des .Jésuites, ont vu en lui lorganisateurde cette grande œuvre, qui devait compter tant de volumes imprégnésdathéisme. Cest lui qui est le premier combattu par les deux forces furent dirigtes contre Palissot par les Encyclopédistes pour riposter à sa piè reprt^sente un diable qui le poursuit en mettant le feu à la pièce Les lIiilo-soplies, avec cette légende : Piilia Collectiim llfimin, I. CXII. 78 LESTAMPE SATIUIQUE divisées qui concourent à lu défense de la religion, l-ln 1752, une cari-cature, intitulée Rvpexiom i/im Fra/iciscain, le représente fouettépar un Cordelier, avec ce vers :
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