Bruxelles à travers les âges . videmment chargé, et je me garderai bien dassimiler i883 à 1840. Cest un orfèvre de Bruxelles, Jean Jacobs, qui, étant allé sétablir à Bologne poury exercer sa profession, sy enrichit à ce point que sa fortune suffit pour fonder lecollège belge, quil dédia à la Sainte Trinité. Le testament de Jean Jacobs est du 11 octobre i65o. Les proviseurs du collège sontles principaux sénateurs de la ville de Bruxelles. II ny a que des Bruxellois et desAnversois qui peuvent participer aux bourses qui y sont fondées. Les parents dufondateur sont préférés, après eux la famill


Bruxelles à travers les âges . videmment chargé, et je me garderai bien dassimiler i883 à 1840. Cest un orfèvre de Bruxelles, Jean Jacobs, qui, étant allé sétablir à Bologne poury exercer sa profession, sy enrichit à ce point que sa fortune suffit pour fonder lecollège belge, quil dédia à la Sainte Trinité. Le testament de Jean Jacobs est du 11 octobre i65o. Les proviseurs du collège sontles principaux sénateurs de la ville de Bruxelles. II ny a que des Bruxellois et desAnversois qui peuvent participer aux bourses qui y sont fondées. Les parents dufondateur sont préférés, après eux la famille dHenri Willems et les enfants desorfèvres, et, à leur défaut, les parents de Pierre Van der Liepe, natif dUtrecht. Ceuxqui possèdent les bourses peuvent prendre les degrés de théologie, ou de droit, ou de 156 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. médecine. Ces bourses sont données par les doyens des orfèvres de cette ville, deconcert avec le curé ou le sous-curé de la paroisse de la Chapelle. On trouve la. Lancienne maison des orfèès une gravure de Bruxelles illustré, par Rombaut. (Collection de M. Th. Hippert.) traduction latine du testament de Jean Jacobs dans les diplômes dAubert le Mire(Mirâcus). M. le Dr Van den Corput possède un intéressant manuscrit intitulé Voyagede C. Charlier en Italie, fait aux frais de la fondation Jacobs en lan 1790. Lauteurraconte que les élèves du collège belge étaient obligés de revêtir un habillementridicule. Ils portaient, sur un habit noir à collet bleu, une toge dont les manchestraînaient presque jusquà terre. Sur les épaules on leur attachait un ruban de lalargeur de quatre doigts, de même que la toge. A lextrémité du ruban étaient fixées


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