. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 47 encore à un certain degré de chaleur, ne donnent aucune réaction. Vu que positivement ces agents chimiques nous ont permis d'isoler les pigments, il est nécessaire d'expliquer cette erreur d'Altum, qui provient de ce qu'il avait toujours expérimeuté avec des plumes d'une texture compacte et très-difficile, et par conséquent à l'action des agents. En eliet, si l'on prend des plumes, de quelque couleur que ce soit, très-compactes, on ne réussit, après plusieurs heures d'ébuUition, qu'à avoir une


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 47 encore à un certain degré de chaleur, ne donnent aucune réaction. Vu que positivement ces agents chimiques nous ont permis d'isoler les pigments, il est nécessaire d'expliquer cette erreur d'Altum, qui provient de ce qu'il avait toujours expérimeuté avec des plumes d'une texture compacte et très-difficile, et par conséquent à l'action des agents. En eliet, si l'on prend des plumes, de quelque couleur que ce soit, très-compactes, on ne réussit, après plusieurs heures d'ébuUition, qu'à avoir une solution seulement très-légèrement colorée qui, après l'évaporation, donne un résidu de pigment dans un état d'altération, de changement, par la suite de la longue action de la chaleur, tandis qu'au contraire si l'on a affaire à des plumes d'une consistance peu serrée, aux plumes d'une consistance égale à celle des plumes des oiseaux nocturnes, on obtient très-facilement le pigment dans l'état tout à fait normal, sans aucune altération. Cette remarque est très- essentielle pour celui qui voudra s'occuper ou répéter des expériences que nous exposerons à la suite. Si Ãltum, d'un côté, attirait l'attention des ornithologues sur la structure des plumes au point de vue de la coloration, Schlegel, de l'autre, exposait quelques faits nouveaux et essentiels touchant la physiologie de la coloration. Dans une note présentée à la Société ornithologique d'Allemagne, Schlegel réfute l'opinion généralement acceptée que la plume tout à fait développée n'est susceptible d'au- cun changement, est un corps à part de l'organisme, et admet que la plume est une partie vivante qui peut présenter tantôt plus, tantôt moins de quantité de pigment, suivant l'état de l'organisme. La théo- rie de Schlegel est une exagération du rôle de la substance colora


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