Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . fon tout feuls,plutôt que de partager une erreur générale. Sils entrevoientla poflibilité de guérir un malheureux avec à, fèves, ilsniront pas lui donner des remèdes de luxe, des droguesexotiques (i). (i) En terminant cette longue dia- la polypharmacie qui avait envahi la tribe, Hutten formule des propofi- matière médicale. Sa penfée, comme lions remarquablespar leur nouveauté il le dit lui-


Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . fon tout feuls,plutôt que de partager une erreur générale. Sils entrevoientla poflibilité de guérir un malheureux avec à, fèves, ilsniront pas lui donner des remèdes de luxe, des droguesexotiques (i). (i) En terminant cette longue dia- la polypharmacie qui avait envahi la tribe, Hutten formule des propofi- matière médicale. Sa penfée, comme lions remarquablespar leur nouveauté il le dit lui-même dans plus dun en- &. leur hardiefie : il demande aux mé- droit, reflète celle des favants méde- decins de bafer leur pratique fur cins, fes amis &. fes confeils ; elle fait lobfervation & lexpérience, au lieu de preffentir la révolution qui fe prépare saftreindre à des règles, trop fouvent dans la fcience: le principe du libre fondées fur des hypothèfes, ou fur examen va fuccéder au principe de faux raifonnements. 11 ofe fronder dautorité. CHAPITRE XII. Faut-il, dans le iraitemem par le Gayac, avoir égard àrage, au/exe, à la conjlituîion des malades^. E S médecins envoyés en Efpagne pourétudier le meilleur mode dadminiftra-tion du GayaCj demandant sil pouvaitêtre donné également aux jeunes fu-jets ôc aux vieillards^ parce quils crai-gnaient pour la faiblefle de ces âges, le régime fpécialadopté, reçurent la réponfe fuivante : Les voyageursvenus dHifpagnola nont pas eu occafîon de voirdes enfants guéris par ce moyen, mais ils ont appris desinfulaires que le traitement ell le même pour eux, pourles femmes & les vieillards. Ce fait me remet en mé- 86 CHAPITRE XII. moire Faphorifme dHippocrate, ainfi conçu : Les vieil-lards fupportent Tabninence très-aifément^ les hommesdun âge mûr un peu moins bien, les jeunes gens plusdifficilement^ les enfants plus mal encore^ ceux furtoutqui font doués dune grande vivacité (i). »


Size: 1569px × 1592px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1860, booksubjectsyphilis, bookyear186