Gazette des beaux-arts . n plus que lesavant rêveur qui sut fixer en elles les plus subtiles de ses sensationset nous conserver par elles, dans un temps dagitations banales,le sentiment élevé de la Beauté, héritage sacré de lAntiquité et dela Renaissance, que nous navons pas le droit de laisser dépérir. Onne tardera pas à sapercevoir, dans lEcole française, du vide quyfera ce taciturneetce solitaire. On le voyait rarement, on ne lentendaitjamais, on le savait retiré là-bas, sur sa hauteur, dans une méditationcourageuse; on pouvait toujours sattendre quil en descendît, tenantdans ses mains un c
Gazette des beaux-arts . n plus que lesavant rêveur qui sut fixer en elles les plus subtiles de ses sensationset nous conserver par elles, dans un temps dagitations banales,le sentiment élevé de la Beauté, héritage sacré de lAntiquité et dela Renaissance, que nous navons pas le droit de laisser dépérir. Onne tardera pas à sapercevoir, dans lEcole française, du vide quyfera ce taciturneetce solitaire. On le voyait rarement, on ne lentendaitjamais, on le savait retiré là-bas, sur sa hauteur, dans une méditationcourageuse; on pouvait toujours sattendre quil en descendît, tenantdans ses mains un chef-dœuvre inattendu. Cette puissance diso-lement, cette dignité de silence, cette modestie de vie, cette vaillancede recherches étaient autant dexemples rares et nécessaires, quisemblaient peut être un reproche muet à tous les charlatans, lestapageurs, les intrigants, mais qui étaient un utile encouragementpour tous les artistes sincères et modestement dévoués à leur œuvre. GEORGES
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