. Oeuvres de Rousseau. en tout temps, en tous lieuxj Aujourdhui mème encor pour ce quil foUicite, 3ai de tout mon crédit appuyé fa pourfuitei Cependant > puis- je croire , ô ciel ! ce que je voi î Voici ce quau Minifire il écrit contre moi. Je fuis, il lon en croit fa propre hgnature. Un fourbe,un homme double, un ingrat,un parjure : Pour atteindre à mon but je crois tout permis, ït ne fuis dangereux que contre mes amis. Ces traits injurieux dont toute la cour gronde , Ont déjà contre lui révolté tout le monde. Sa manœuvre, en un mot, le démafque, ôc fait voir Entre nos procédés un cont
. Oeuvres de Rousseau. en tout temps, en tous lieuxj Aujourdhui mème encor pour ce quil foUicite, 3ai de tout mon crédit appuyé fa pourfuitei Cependant > puis- je croire , ô ciel ! ce que je voi î Voici ce quau Minifire il écrit contre moi. Je fuis, il lon en croit fa propre hgnature. Un fourbe,un homme double, un ingrat,un parjure : Pour atteindre à mon but je crois tout permis, ït ne fuis dangereux que contre mes amis. Ces traits injurieux dont toute la cour gronde , Ont déjà contre lui révolté tout le monde. Sa manœuvre, en un mot, le démafque, ôc fait voir Entre nos procédés un contrafte fi noir, Que leminiftrea cru devoirlire la lettre Au roi, qui fur le champ me la faifaiit remettre. Daigne honorer encor mon neveu que voila, Du brevet quobtenoitAkippe faas cela. Comédie, i8j D A M I s. Le deftin nous amène enfin notre victime jVoici liiomme pour nous fi pénécré deUime, ^ ISABELLE. Ses procédés pour moi nont pas été plus doux jit je veux avec lui mexpliquer devant vous*. tè($ La Dupe, &c,SCENE IX ET DERNIERE. ALCIPPE,.ISABELLE, EPvASTEjDÀMISMORILLE. ISABELLE. O OvEz lîncère, Alcippe, une fois en la vie îQuelle preuve avi^z-vous de notre perfidiePour loupçonner de fourbe & de mauvairefoiPrefquen même moment, Damis, Erafteôc moi»Irafte, quipourvous à lotfre defabourfeAvoir de fon crédit joint toute la reflburce jDamis, qui, généreux jufquà faire pitié ,Sacrifioit pour vous lamour à lamitié ;Et moi de qui la main pour recevoir la votreSouvroit, quand votre cœur men deftinoituneautr^Parlez , apprenez-nous quelle haute clartéVous a. fait foupçonner notre fincérité. ALCIPPE. Madame , des bontés quà peine on imagine,-Dun Ibupçonbien fondé ont toujours vois par votre aveu mon efpoir fécondé ,Etfatisfaii fans prefque avoir tien demandé j J C 0 M é D î E. 287^ Un rival qui, pour moi, de lobjet qui ienflâmc , Sexpofe à méricer le mépris ôc le blâme 5 Un homme de la cour , fon oncle Se Ton fo
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