Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . otablementmodifiées. Il efl impoffible, dautre part, defoutenir, comme quelques-uns lontprétendu, que leau eft la caufe uni-que des hyperfécrétions qui fe mani-feftent. Lexcitation direfte des fondionsde la peau peut bien seffeétuer fouslempire de la feule chaleur exté-rieure artificielle ; mais alors cetteexcitation neft que paffagère, elle dif-paraît promptement, il eft très-rarequelle foit f


Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . otablementmodifiées. Il efl impoffible, dautre part, defoutenir, comme quelques-uns lontprétendu, que leau eft la caufe uni-que des hyperfécrétions qui fe mani-feftent. Lexcitation direfte des fondionsde la peau peut bien seffeétuer fouslempire de la feule chaleur exté-rieure artificielle ; mais alors cetteexcitation neft que paffagère, elle dif-paraît promptement, il eft très-rarequelle foit fuiviedunecrifefavorable. Hutten, du refte, fait obferver lui-même que, malgré lemploi du Gayac,la diaphorèfe, la fueur ont parfois unedifficulté extrême à fe produire. Cesréfultats négatifs ou incomplets dansla fonélion ont tenu, tiennent proba-blement ici à deux caufes principales ;à lanémie, au défaut de réaftionchez des individus affaiblis par la ma-ladie ou par la diète; en fécond lieu,à la trop petite quantité de liquidedans lequel on concentre outre me-fure lagent thérapeutique dont il eftparlé, le bois de Gayac. CHAPITRE XXII. Des moyens de provoquer la I la Tueur ne sétablit pas fpontané-ment^ il eft des médecins qui s effor-cent de la provoquer; afin dy parve-nir, ils ordonnent j durant trois ouquatre heures, de couvrir le maladedune façon tout exceptionnelle. Bien que cette pofitionfût très-pénible, je nai pas héfité à my foumettre. Lesmalades qui fubiffaient le traitement avec moi, affir-maient tous que cétait pour eux la plus dure, la pluscruelle des épreuves ; elle leur paraiffait plus difficile àtolérer que la faim. Quil me foit permis dapporter mon avis, bafé furlex- l68 CHAPITRE XXII. périence : Je dirai quil neft pas indifpenfable de forcerainfi la tranfpiracion, à moins quon ait affaire à un fujetqui ne redoute pas de paffer au lit trois ou quatre heuresdans cette fituation pénible;,& encore il efl


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