. Bruxelles à travers les âges . ative indigène quena point préalablementaccueillie la censure desparterres parisiens ? Lechamp des hypothèses estlargement ouvert. Maisle fait est là et nest pointniable. Nous navons pasde théâtre belge. Il ne faut point tropsen inquiéter en sommepour le bon renom denotre pays. Ce nest pasune honte, pour peu quelon veuille le comparer à la plupart des pays européens. Il ny a en réalité quun seul théâtre au monde, cestle théâtre français. A lui seul, il alimente toutes les scènes de la vieille Europe etde la jeune Amérique. On le traduit et on le contrefait, o
. Bruxelles à travers les âges . ative indigène quena point préalablementaccueillie la censure desparterres parisiens ? Lechamp des hypothèses estlargement ouvert. Maisle fait est là et nest pointniable. Nous navons pasde théâtre belge. Il ne faut point tropsen inquiéter en sommepour le bon renom denotre pays. Ce nest pasune honte, pour peu quelon veuille le comparer à la plupart des pays européens. Il ny a en réalité quun seul théâtre au monde, cestle théâtre français. A lui seul, il alimente toutes les scènes de la vieille Europe etde la jeune Amérique. On le traduit et on le contrefait, on le démarque, on ledéforme et on le défigure, mais cest lui seul en somme que lon joue, à Romecomme à Berlin, à Londres comme à Saint-Pétersbourg, à Vienne comme àNew-York et à Buenos-Ayres. Et ce nest pas une marque dinfériorité pour laBelgique de navoir point de théâtre national, puisquil ny a pas de théâtrehollandais, pas de théâtre allemand, de théâtre anglais, italien ou russe plus quil. 246 BRUXELLES MODERNE. ny a de théâtre belge. Si ce nest point une raison, cest tout au moins une excuseet une consolation. Au début de notre existence libre, il y eut de bien autres tentatives que celles deM. Jouhaud pour créer en Belgique un art dramatique libre aussi, indépendant de létranger, pétri de notresang et fait de notrechair, vivant de nosmœurs et inspiré de nosgloires. On lentrevoyaitet on lespérait commeun rêve, mais les effortsfurent insuffisants; laforce manquait aux hom-mes qui sy essayèrent,et lon fit des piècesbelges, mais qui na-vaient pas beaucoupdautres mérites que ce-lui-là. En 1834, on donnaau Grand-Théâtre une H K tragédie imitée de lord 1 |w \ Byron, Sardanapale, dun lLV- P ilWl • .... , . jeune littérateur quicherchait sa voie, qui latrouva plus tard et laparcourut non sans é était de Louis Le lieutenant-colonel baron Auguste de Teellaert (1703-1876). ai j. : 1 IJ Alvm, qui mourut,
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