. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). ct à suivre ce plan. Il a écritdune manière simple, nette et claire, et beaucoup au-dessus de celle de la plupart des écrivains de la lin dece siècle. Cest faire en un mot léloge de son style, quede dire, quon v a trouvé assez de beautés pour le pouvoirattribuer à S. Prosper. (XXX.) S. RUSTICE ou RUSTIQUE, EvÊQUE DE Lyon. PERSONNE de ceux qui ont entrepris de parler de ceSaint Evêque , ne no


. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). ct à suivre ce plan. Il a écritdune manière simple, nette et claire, et beaucoup au-dessus de celle de la plupart des écrivains de la lin dece siècle. Cest faire en un mot léloge de son style, quede dire, quon v a trouvé assez de beautés pour le pouvoirattribuer à S. Prosper. (XXX.) S. RUSTICE ou RUSTIQUE, EvÊQUE DE Lyon. PERSONNE de ceux qui ont entrepris de parler de ceSaint Evêque , ne nous apprend rien ni de son pais,ni de sa famille. Seulement Baronius et Mis de Sainte- Gaii. chr. le confondent avec Rustique de Bourdeaux ami H^nôuplssl.^de S. Sidoine : ce qui ne peut se soutenir, comme lon peutvoir par ce que nous avons dit à son article. Mais riennempêche, et il y a même toute lapparence possiblequil est ce Rustique fils dAquilin, intime ami du mê- sid. i. s. S. Sidoine et son Compatriote, cest-à-dire natif com- ^*°-^-me lui de la Ville de Lyon. Ainsi Rustice sortoit du-ne famille autant considérable par lamour pour les letres Qqqq ij. 67(3 S. RUSTICE, V SIECLE. et la vertu, qui y étoil héréditaire, quillustre par les gran-des charges qui y étoient entrées. Il y avoit entre elle etla famille de S. Sidoine une union très-particulière, quisubsistoit sans ahération de père en fils depuis trois ouquatre générations. ibid. p. 340. Une noble et mutuelle inclination pour les letres, lexercice des mêmes charges, la même fortune, le mê-me fonds dhonneur et de probité avoient étroitement Gr. T. hist. Fr. 1. uni Dccimius Rusticus Préfet des Tyrans Constantin et • Sid. ibid. Coustant, et bisaïeul de S. Rustice^ avec Apollinaireaïeul de S. Sidoine ; et les mêmes sentiments de vertuleur avoient fait détester à lun et à lautre tous les vi-ces des Tyrans. De même le père de celui-ci et laïeulde


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