. Musée de Versailles : avec un texte historique . tions dans lobscurité, je fis signal de cesser lefeu, et, vers huit heures et demie, un canot parlementaire se dirigea de laforteresse vers la I\éréàle, portant deux officiers, dont lun, le colonel ManuelKoùiiguez de Cela, me dit quil était envoyé par le maréchal-de-camp donAntonio Gaona, commandant de la forteresse, pour me demander une suspen-sion darmes pendant laquelle il pourrait se consulter avec le lieutenant-général llincon, sans lordre duquel il ne pouvait capituler. « Jaccordai jusquau lendemain. La Mcdée et la Créole sétaient emboss
. Musée de Versailles : avec un texte historique . tions dans lobscurité, je fis signal de cesser lefeu, et, vers huit heures et demie, un canot parlementaire se dirigea de laforteresse vers la I\éréàle, portant deux officiers, dont lun, le colonel ManuelKoùiiguez de Cela, me dit quil était envoyé par le maréchal-de-camp donAntonio Gaona, commandant de la forteresse, pour me demander une suspen-sion darmes pendant laquelle il pourrait se consulter avec le lieutenant-général llincon, sans lordre duquel il ne pouvait capituler. « Jaccordai jusquau lendemain. La Mcdée et la Créole sétaient embosséesde bonne heure par le travers de la batterie rasante de lest; mais, à huitheures, M. Doret, mon chef détat-major, mapporta la capitulation signéepour la forteresse de Saint-Jean-dUlloa, et peu après le général Rincon men-voya deux officiers chargés de traiter avec moi de la capitulation de la convention fut donc conclue, à quelques modifications près, dans les termesque javais moi-même offerts. » ( Moniteur.). LE DUC DORLÉANS ET LE DUC DAUMALE A AFFROUN Le 27 avril 1840, larmée passa la Chiffa ; elle marcha sur quatre duc dOrléans formait lavant-garde avec la première division, moins leszouaves. Il avait lordre de se prolonger dans la direction de Borji-el-Arbah,de passer lOued-Jer, et de prendre position à la tête du lac Alloulah , de ma-nière à déborder leboisdesKaresas , dans lequel les autres colonnes devaientpénétrer. La position fut prise sans avoir rencontré lennemi. Enfin , versquatre heures , au moment où la réserve arrivait au centre du bois desRaresas , toute la cavalerie du califah de Milianah, Mbarek, déboucha par lagorge de lOued-Jer et se déploya parallèlement à notre flanc gauche. Le corpsexpéditionnaire se trouvait alors presque entièrement réuni; il ny avait pasde temps à perdre. A gauche, larmée se forme en bataille ; la réserve se placeentre la ire et la ia division, tandis que la col
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