Œuvres diverses de M L de Chaulieu . fes mains infidcllesTavoient C\ richement doté ;Ec foulant aux pieds fes largeffes^Préfère à léclat des richefTesUne honorable pauvreté*Ceftlorfque tu verras la troupe fugitive^De tous tes complaifans difparoicre à tes yeux i Et leur amitié trop craintiveQui te chcrchoit par tout, téviter en tous lieux» A ces adverfités opofe un front dàîrâîn »Reçoi dun vifage fereîn ^t La nouvelle de ta défaite ; Pais une honorable retraite , Ne va point par des cris ejchaler ta douleur^Qt-ielle foii fage & circonfpeéle «Et que t©n filence refpeéleLinjuftice de ton malheur
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . fes mains infidcllesTavoient C\ richement doté ;Ec foulant aux pieds fes largeffes^Préfère à léclat des richefTesUne honorable pauvreté*Ceftlorfque tu verras la troupe fugitive^De tous tes complaifans difparoicre à tes yeux i Et leur amitié trop craintiveQui te chcrchoit par tout, téviter en tous lieux» A ces adverfités opofe un front dàîrâîn »Reçoi dun vifage fereîn ^t La nouvelle de ta défaite ; Pais une honorable retraite , Ne va point par des cris ejchaler ta douleur^Qt-ielle foii fage & circonfpeéle «Et que t©n filence refpeéleLinjuftice de ton malheur. Etouffe daas ton cœur tout retour de tendrefle , Vers un objet ingrat de ta tendre amitié ;Et chaffe, comme une foibkfle ^ de M. L. de Chaulhu» fÊ I-*indîgne fentiment daller faire pitié tVa plutôt d*une ame hardieSuivre le fentier peu batcu ,De ceux qui, comme moi, bravent la perfidieDamis, dont le cœur abattuLaiflcle menfonge & TenvieAttaquer la plus belle vie»Et faire injure à la jjt OBfivyes dherps ODE A S. A. S. MONSEIGNEUR LE DUC. 1703. INI E(9:ar , quon avale à longs traits ?Baume , que répand la NatureSur les maux quelle nous a faits rMaicreffe aimable dEpicure,Volupté > viens à moa fecours |Toi feule peux de ma vieilleffeBannir la fatale triftefleQui noircit la Hn de nos jours* Vien donc 5 non telle quautrefois »Parmi la débauche égaré me fuivis en mille endroits ,De Pampre ou de Mirthe parée ;Mais fage, & fans emportement j^Fais aux fureurs de ma jeuaefTeSuccéder la délicatelfeD*un voluptueux fentimente Que dt M. L. de Chaulieu^ ^f Que fenfible au goût des plaiiîrs. Eloigné de lintempérance, Je forme encor quelques défirs >Sans offenfcr la bicnfëance : Que cherche par les jeunes gens , Pour leurs erreurs plein dindulgence Je tolère leur imprudence En faveur de leurs agrémens. Mais prens bien garde que lamour lQiii nen feroic pas grand fcrupule ,Chez moi naille encrer en plein jourSous une forme r
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