Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . te et Perrussel,1887). mais aussi de nombreux renseignements et documents nouveaux, entre autres unplan de lîle et de ses anciens édifices restitué très exactement par M. Grisard. vement, dans la cité de Lyon, quun seul dhommes et un seul defemmes, voués à la prière, à laumône et aux œuvres de lhospi-talité. Pour les hommes, cétait labbaye de lIle-Barbe ; pour lesfemmes, le couvent de Sainte-Eulalie, établi à Saint-Georges, audébouché du pont qui donnait issue à la voie de Vienne. Il fut
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . te et Perrussel,1887). mais aussi de nombreux renseignements et documents nouveaux, entre autres unplan de lîle et de ses anciens édifices restitué très exactement par M. Grisard. vement, dans la cité de Lyon, quun seul dhommes et un seul defemmes, voués à la prière, à laumône et aux œuvres de lhospi-talité. Pour les hommes, cétait labbaye de lIle-Barbe ; pour lesfemmes, le couvent de Sainte-Eulalie, établi à Saint-Georges, audébouché du pont qui donnait issue à la voie de Vienne. Il futensuite, comme il a été dit (p. 81 et ii3), transféré par saintEnnemond à lautre extrémité de la ville. A ces deux uniques monastères, existant du temps de Grégoirede Tours, fut adjoint celui dAinay, construit par Brunehaut(cf. p. 67, et fig. 42 et 4^) Plus tard encore fut établie, dans lasombre vallée de la Brévenne, labbaye de Savigny, comptée dèslan 817, parmi les maisons religieuses qui ne devaient à lem- V IG i: E l R 1> II Y S I Q U 1. E T M 0 R A L E 273. pereur que des prières. Viennent ensuite, vers le milieu duixe siècle, dans le Roannais, Ambierle et, dans la partie du dio-cèse de Mâcon démembrée deRoanne, Charlieu. Dans ces abbayes, comme danstous les monastères dOccident,on sadonnait à létude, à lart,au travail manuel aussi bien quàla méditation et à la prière. Plu-sieurs de ces religieux avaientmême cboisi les retraites les plusabandonnées : forêts sombres, ,lg* SCEAU DE L ABBAYE DE SAVIGNY Vallées encaissées, champs Stériles Archives départementales du Rhône. quils transformèrent en campa-gnes fertiles et riantes. Là, despopulations nouvelles vinrentchercher, à lombre protectrice deléglise abbatiale, la sécurité et lebien-être et faisaient parfois sur-gir, comme à Saint-Claude, des villes au milieu dun désert. Telle fut, par exemple, sans parler deSavigny, lorigine de Charlieu. Le lieu où sélèv
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