La Lecture . -f^np^ BRICHANTEAU COMÉDIEN ^1 (Suite). On me fit signe (Faller nie placer devant un mur, qui, en pleinsoleil, me parut tout blanc — comme un linceul tendu. Diable!cela allait mal. Et, ce qui est curieux, cest que je me rendaiscompte de tout. Je savais où jétais. A Rueil. Javais parfaitement remarque cette maison, autre-fois, un jour ([ue jétais venu dire des vers dans un concert autbénéfice de la Fanfare municipale. Je reconnaissais la rue. Jevoyais, au loin, le paysage et, par ce beau temps, le Mont-Valé-rien, là-bas, qui tonnait avec sa petite fumée montant dans laclarté. (1
La Lecture . -f^np^ BRICHANTEAU COMÉDIEN ^1 (Suite). On me fit signe (Faller nie placer devant un mur, qui, en pleinsoleil, me parut tout blanc — comme un linceul tendu. Diable!cela allait mal. Et, ce qui est curieux, cest que je me rendaiscompte de tout. Je savais où jétais. A Rueil. Javais parfaitement remarque cette maison, autre-fois, un jour ([ue jétais venu dire des vers dans un concert autbénéfice de la Fanfare municipale. Je reconnaissais la rue. Jevoyais, au loin, le paysage et, par ce beau temps, le Mont-Valé-rien, là-bas, qui tonnait avec sa petite fumée montant dans laclarté. (1) Voir les numéros des 10 et 25 janvier, et 10 lévrier 1897. BRICHANTEAU 401 Et derrière, je devinais Paris, la rue de I:oudy où je ïoaeai.ï, la Portf-Saint-Martin, laGaité, le Châtelet,le Conservatoii^e,doù jétais sorti,la Comédie-Fran-çaise, où jauraisdû être!... Toutema vie! Et cétaitfini, tout ça! Ceshommes en gros-ses bottes, enve-loppés dans leurscapotes, avec delourdes tourtessur la
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