. Bulletin de la Société botanique de Genève . leur rouge des pousses nouvel-les rappelle, nous lavons dit,la teinte magnifique des alguesmarines, les Floridées. DéjàWeddell, à propos des Podos-témacées du P»io Tocantins,dit : le fleuve semblait, quonme pardonne lexpression, rou-ler sur un tapis de roses. Il est très probable quon Flg. 175. - Antre vue de rVa-azu. Au premier, 1 ri 1 . ? plan, le Cocos Romanzoffiana. trouvera des Podostemacees (Pijot. de e. o dans plusieurs des rivières paraguayennes. On pourrait par exemple les cherchei- dans les belleschutes de Sapucay, mais peut-être ces der


. Bulletin de la Société botanique de Genève . leur rouge des pousses nouvel-les rappelle, nous lavons dit,la teinte magnifique des alguesmarines, les Floridées. DéjàWeddell, à propos des Podos-témacées du P»io Tocantins,dit : le fleuve semblait, quonme pardonne lexpression, rou-ler sur un tapis de roses. Il est très probable quon Flg. 175. - Antre vue de rVa-azu. Au premier, 1 ri 1 . ? plan, le Cocos Romanzoffiana. trouvera des Podostemacees (Pijot. de e. o dans plusieurs des rivières paraguayennes. On pourrait par exemple les cherchei- dans les belleschutes de Sapucay, mais peut-être ces dernières sont-elles tropombragées. Chaque affluent paraguayen de lAlto-Parana se terminepar un saut brusque; le plus connu est celui du .Aloudax. silué àquatre kilomètres à Pintérieur avant daiTiver au IIcunc On doit ,\trouver, sans nul doute, plusieurs espèces de cette familh. Il en est demême du Rio Apa qui, daprès Carnieh, possède plus dune rupture depente. Nous sommes fortifiés dans cette supposition par le fail (|uc. 174 BULLETIN DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE (220) plus au Sud encore, au Salto Grande de lUruguay, Osten (, 127 et 133) a récolté deux Podostémacées, les Podoslemon Ostenia-num Warm. et Podosfemon uruguayensis Warm. Lors de notre visite aux cent chutes de lYguazu (fig. 168), en octobre1914, nous avons également trouvé des Podostémacées (fig. 173) etceci dans la première de ces grandes cascades, du côté de lArgentine. IlA^a de soi que lorsque cet admirable cirque de cascades mugissantes quise développe sur plus de quatre kilomètres et qui, dans un paysage tropi-cal dune inexprimable beauté, constitue sans nul doute un des phéno-mènes naturels les plus extraordinaires du monde entier, lune des sept


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