L'illustration : journal universel . rele tort de à un discours do rhétorique en troisactes : exorde, preuve el péroraison ; mais lobservation,lesprit, le trait, le soin du détail, rien ny manque, ou dumoins il y manque très-peu de chose pour constituer unvaudeville accompli. Il a fies allures de comédie, si bien quecétait dabord une comédie agréable que M Jules de Wailly,falii profugus, a portée au théâtre do la Bourse, el chaquesoir ce théâtre sapplaudit davoir accueilli le réfugié. Aux Variétés, la Dot de Mariette sest glissée dans lom-bre du dimanche, fuyant la critiiiue comme


L'illustration : journal universel . rele tort de à un discours do rhétorique en troisactes : exorde, preuve el péroraison ; mais lobservation,lesprit, le trait, le soin du détail, rien ny manque, ou dumoins il y manque très-peu de chose pour constituer unvaudeville accompli. Il a fies allures de comédie, si bien quecétait dabord une comédie agréable que M Jules de Wailly,falii profugus, a portée au théâtre do la Bourse, el chaquesoir ce théâtre sapplaudit davoir accueilli le réfugié. Aux Variétés, la Dot de Mariette sest glissée dans lom-bre du dimanche, fuyant la critiiiue comme un vaudevillequi na pas la conscience nette, el qui fait son coup à la dé-robée. Mais Pont cassé, celui-lii emporte la paille! Cestgrâce â ce pont cassé quArnal, Monsifur Parole-dHonneur,se trouve a la disposition de madame Boissière en vertudune discrétion quil a perdue au lansquenet. Il y a un marifolâtre qui court après une danseuse légère ; laissez-les faire ; 244 LILLUSTRATION, JOURNAL ^*^-<i^ Courses do Saumur sur lhippodrome ili-f juiii VOUS tenez Arnal dans un de sesmeilleurs rôles. La scène du lans-quenet est plaisante ; celle duduel et celle du mari, et la scènede la femme aussi, tout est plai-sant; bon Dieu! dans quel gre-nier à sel les auteurs vont-ils dé-trousser tous ces mots burles-ques, ces coq-à-lùne ébouriffants,CCS bêtises, ces hardiesses et cesgentillesses à mourir de rire. Acôté dArnal, on a beaucoup ap-plaudi mademoiselle Marquet,une actrice de la bonne lignée,qui serait à sa place aux Va-riétés si elle navait pas su senfaire une autre au Théâtre-Fran-çais, où elle débutera prochaine-ment. Voua connaisse/., tout le mondeconnaît les courses doctobre, quisont celles davril. Des jockeysmaigres, squelettes au galop quivolent, emportés par des cour-siers impétueux comme sappellent Kitz-Emilius,Couche-Tout-Nu, Sérénade, Sauve-(Jui-Pcut ou Brouhaha, ce sonttoujours dadmirables


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