. Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D. Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc. etc. avoient toutconnu , comme les Grecs avoient autrefois l fuppofé que les Egyptiens favoient tout. Ilsne sappliquoient donc quà faifir la penfée | des maîtres quils avoient choifis; & sils lesfuivoient avec confiance , ils ne les attei-gnoient pas toujours. Je ne fais fi nous avons beaucoup do- lls ont ^ Igatioa aux Arabes. Il eft vrai quils ontaux px*gcà&_ Z 4 jtfo HtftfOlR 1 STFc^rithit. confervé une lueur de connoiflances dansdtfiecles où dépaiû
. Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D. Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc. etc. avoient toutconnu , comme les Grecs avoient autrefois l fuppofé que les Egyptiens favoient tout. Ilsne sappliquoient donc quà faifir la penfée | des maîtres quils avoient choifis; & sils lesfuivoient avec confiance , ils ne les attei-gnoient pas toujours. Je ne fais fi nous avons beaucoup do- lls ont ^ Igatioa aux Arabes. Il eft vrai quils ontaux px*gcà&_ Z 4 jtfo HtftfOlR 1 STFc^rithit. confervé une lueur de connoiflances dansdtfiecles où dépaiûTes ténèbres fe répandoienpar-tout. Leurs ouvrages nous ont donc etutiles à quelques égards: mais leur méthoci& leurs, opinions ont mis des entraves à 1 efprit humain ; & jai bien peur quaujourdhules maîtres qui enfeignent dans nos écolesne foient Arabes encore par quelques endroitsQue nous refte-t-il en effet y lorfque noufiniffbns nous études ? Des futilités qu otnous à données pour des connoiffances ; uniignorance profonde des moyens de sinftruireéc du dégoût pour tout ce, qui demande M O D 1 R. N I. }É2 CHAPITRE II. |J£ /ewr dW Lettres che\ les Grecsdepuis le jixieme fiecle jufqu au quin-zième. ^ignorance faifoit des progrès dune gé- — ration à lautre, lorfquau ïixieme fïecïe,nJ^if^/ e couvrit tout-àcoup les .ruines de lem-dans ici faie- e doccident, & menaça celui d orient de ^cL^ ites parts. Quelles barrières lui poùvoient pofer les Grecs , entourés de Barbares > :lcs même avec eux , gouvernes par des inces ignorants, &c toujours déchirés par s guerres étrangères ou civiles ? Auffi, bien- c les Arabes ouvrent de nouvelles pro- ices à lignorance : elle fe répand de plus plus y Se les lettres fuient à Conftantinople,. elles ne trouvent quun afyle peu fur. Vers ce temps la ruine entière de Tido- Dc toute£crie entraîna la ruine des différentes fec-les fc&cs dA-s cIqs philofophes payens. Le platonifme pu
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