Gazette des beaux-arts . d, opuscule (hélas ! posthume) écrit etillustré par lartiste regretté. Le texte, dune agréable naïveté, estempreint de cet humour qui distingue les dessins de Caldecott, qui atrouvé là, sans sortir de son chemin, une occasion de protesterdiscrètement contre le snobbisme, élément inséparable de ce genrede sport en Angleterre. Lartiste voulait utiliser son séjour forcé aux Etats-Unis, endessinant le peuple et le pays. Cette série dillustrations destinées auGraphie aurait été assurément remarquable, mais elle est restéeinachevée; tout au plus pouvons-nous espérer voir dan
Gazette des beaux-arts . d, opuscule (hélas ! posthume) écrit etillustré par lartiste regretté. Le texte, dune agréable naïveté, estempreint de cet humour qui distingue les dessins de Caldecott, qui atrouvé là, sans sortir de son chemin, une occasion de protesterdiscrètement contre le snobbisme, élément inséparable de ce genrede sport en Angleterre. Lartiste voulait utiliser son séjour forcé aux Etats-Unis, endessinant le peuple et le pays. Cette série dillustrations destinées auGraphie aurait été assurément remarquable, mais elle est restéeinachevée; tout au plus pouvons-nous espérer voir dans ce journalquelques-uns des dessins terminés qui en font partie. Je nentreprendrai pas de parler ici de Caldecott peintre etaquarelliste. Nous ne trouvons dans ses peintures et dans ses aqua-relles ni ses pensées intimes, ni toute sa personnalité. Elu en 1882,membre de lInstitut des aquarellistes, il y exposa, et se montrasoucieux de bien faire et de ne point pâlir à côté de ses confrè p 3 <A -3 338 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Cependant, quand il dut remplacer la pointe du dessinateur par labrosse du peintre, il perdit la moitié de sa verve et de son originalité :ses aquarelles, tout en révélant son sentiment délicat du paysage,parurent, comparées à ses dessins, timides et assez incolores. Caldecott montra des dispositions heureuses pour la sculpture etsurtout pour le bas-relief : ses études de sculpteur furent quelquetemps dirigées par M. Dalou, pendant le séjour de ce dernier en Angle-terre, et Caldecott professait pour les oeuvres du maitre français un vé-ritable culte. Jai vu de lartiste trois jolis petits reliefs, qui témoi-gnent, non certes dune habileté de maitre, mais dune remarquable
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