. Le commentaire royal, ou, L'histoire des Yncas, roys du Peru : contenant leur origine, depuis le premier Ynca Manco Capac, leur establissement, leur idolatrie, leurs sacrifices, leurs vies, leurs loix, leur gouuernement en paix & en guerre ... : ensemble vne descriptton particuliere des animaux, des fruicts, des mineraux, des plantes, & des singularitez du païs : oeuure curieuse, & tout à faict necessaire à l'intelligence de l'Histoire des Indes . deDom Gomcz eftoit celuy qui fut autrefois à Martind*Arbieto,& voila oùfebornoient ces maifons , enlan 15^0. Car au Ponent de celle de Martin d
. Le commentaire royal, ou, L'histoire des Yncas, roys du Peru : contenant leur origine, depuis le premier Ynca Manco Capac, leur establissement, leur idolatrie, leurs sacrifices, leurs vies, leurs loix, leur gouuernement en paix & en guerre ... : ensemble vne descriptton particuliere des animaux, des fruicts, des mineraux, des plantes, & des singularitez du païs : oeuure curieuse, & tout à faict necessaire à l'intelligence de l'Histoire des Indes . deDom Gomcz eftoit celuy qui fut autrefois à Martind*Arbieto,& voila oùfebornoient ces maifons , enlan 15^0. Car au Ponent de celle de Martin dAr-bicto, ilny auoit qu vnc grande plaine inhabitée,;& qui ne feruoiic qu*au mancgc des chcuaux ; mais lôsaduifii depuis dy faire baftir au bout, ce fameux 6^riche Hofpital dIndiens, que Ion y voie à prcfent,qui fut fondé lan ijsy ou 56. comme nous dirons^tout maintenant* Il ny auoit point alors en tous cesquartiers là dautres maiions que celles donc nousvenons de parler,Que sil y ena dautres auiourdhùyvan les a faites depuis -, Oùii faut remarquer quil fal-loir bien que tous les Seigneurs , &^ les Cauaiiersque ie viens de nommer en ce difcours, fuflencdoublement nobles , & par leur naiflance , ôc parleurs beaux faits, puifque: ce farenr eux qui gaigne-renc vnfi puiflrant&finchcEmpre. Le nombre eneftoit aflfez grand, & il hy en auoit que dix au plus^que ie ne connoiflois p^s. vvv/ g^r LE COMMENTAIRE ROYAL,. ^Dl^Aumofues de la Ville, qui furent em^lojeesen œumesfieufes. Chapitre. Xiï. Va NT que traiter de la fondation decet Hofpital dIndiens, ôc de la premiè-re aumofne que Ion fit pour le baftir,il faut queie parle de celle que lesBourgeois de la ville firent aux Reli-gieux de fain6b François,pour payer la place, & lebaftiment deleurEglife. Car ces deux chofes fe fi-rent cnfemble fous le Gouuernemcîu de mon Pcrc-GarcillafrodelâVega. Il faut donc fçauoir que leurConuent eftant à Cajfanaycommc nous auons dit, ilsprièrent lean Rodnguez de Villalabos, de
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