Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ucftant toufioursàla veuc de celuy qui la portoit,il fe fouuint quil neftoit di-gne deftre tenu au rang des bons & nobles Cheualiers, fi^non dautant quil auroi
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ucftant toufioursàla veuc de celuy qui la portoit,il fe fouuint quil neftoit di-gne deftre tenu au rang des bons & nobles Cheualiers, fi^non dautant quil auroit le cœur vaillant & généreux, Sjl^e la ^erre des ennemis efi necejaire four entre-tenir les efiafsfopHlaires, C M À i>. 84, ^<§^ É feul moyen dentretenir leftat, efl: defaire gucrre,& forger des ennemis fil nyen fut la raifon principale qui meiitScipion le icune dempefcher tant quil^ peut,que la ville de Carthage ne fui rafée:* preuoyant iàgement, que h le peuple Ro-Jfriain guerrierSc Delliqueux,naûoitpIus dennemis,il eftoicforce quil fe fît guerre à foy-mefmes. Et pour mefme caufeOnomadifine Capitaine en chef de la Republique de Chio,«yant appaifé la guerre ciuiie & chaffé les plus mutins, neVoulut pas bannir les autres, quoy quon lay vouluft pef-fùaderde ce faire: dilànt quil y auoit danger quaprès a-uoir chalTc tous les ennemis,on fift U guerre aux amis, co-rne dit Piutarque, Qqij. Ptt flamheati Nufttd qt*Anciennement on fotHUtt for ter fur U première ou fécondeheure de U nuiH^ au deptAntdeUmartee, C H A p. S^, ?j^ Es Romains auoient ancienement de coU*n^ri) ^^ ftume,& les Grecs auec, comme ont poutJ^jJ-l^/le iourdhuy les Turcs , de porter le iout Ç^ ^Vle Nuptialjfur la première ou féconde heu- re de la nuiclrjau deuant de la mariée, quand on la menoitau logis de Ton efpoux . Ce que quelquvns ontpenfé de-uoireftre à lhonneur de Ceres, & remembrance de ceuxquelle portoit à la quelle de fa fille Proferpine, les ayantallumez dans le
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