. Emblémes; ou, Devises chrétiennes . arlé, neftpas moindre que le premier , auquel nousparvenons par la voye de la fuperftition, quandtroublez par une pieté fuperftitieufe , nousnous détournons du vray &foiide chemin du faiut 2io DEVISES falut, aimanr mieux daller par des preci-pices. On trouve que cela arrive, pour IsPluipart, par deux chofes. La première eflla force de la melancholie, détournant le ju-gement des hommes parquantité des penféamalfondees , tant quétant devenus timides& fcrupuleux fans raifon ils sabandonnenta une Religion fcrupuleufe, changeans lai-mable culte divin, en une Re
. Emblémes; ou, Devises chrétiennes . arlé, neftpas moindre que le premier , auquel nousparvenons par la voye de la fuperftition, quandtroublez par une pieté fuperftitieufe , nousnous détournons du vray &foiide chemin du faiut 2io DEVISES falut, aimanr mieux daller par des preci-pices. On trouve que cela arrive, pour IsPluipart, par deux chofes. La première eflla force de la melancholie, détournant le ju-gement des hommes parquantité des penféamalfondees , tant quétant devenus timides& fcrupuleux fans raifon ils sabandonnenta une Religion fcrupuleufe, changeans lai-mable culte divin, en une Religion dure &ngide. La féconde eft lhypocrifie, laquelleproduite par larrogeance & lorgueil, faitmitre une pieté feinte & fimulée , remplied impietez par dedans, & proférant extérieu-rement une piété fevere. Quand à nous,nous aimons le droit chemin, connoiflablepar i ?!? £ ferme Pieté & nou menant ala perfaiûe félicité, qui ne fera jamais DE- CHRETIENNES. *nDEVISE La voulufte mime le tuera. LA grandeur de la mifere de ceuxci, quisabandonnans a leurs voluptez,font toutce que leur ventre & chair dehre , nous eftmife devant les jeux, par la mouche, une deplus petites créatures, laquelle fe faoulant de beure, *** DEVISES beure y trouve la mort. Demêmeiesdeteitables cupidité* des hommes, quandilsonabandonne leurs âmes au fervice de leurs du luxe font périr, par unefbiblefTein-mature la force de ce deux, & nourris dun v]nin deledable , fubiffent la mort éternelleCar même la nature , accablée par trop deviande ou de boifïbn, ou bien defatiWe pardes autres voluptez, perd la force de la fanté« du jugement & étant devenue ingrate aUieu & aux hommes & incapable a riengaigne feulement par cette mauvaife nouri-ture, que ks forces languiflàns avant le tempspenj ent enfin par une mort fi miferable quelle doit être en horreur à tous leshommes!Ceuxci donc, entièrement adonnez a leursvoluptez, viventcomme des bêtes
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