. L'art religieux du XIIIe siècle en France : étude sur l'iconographie du moyen age et sur ses sources d'inspiration . Comme <1 autre part la lettre tau(T) offrait quelque ressemblance avec lacn»i\, on en avait conclu que ces deux pas-sages taisaient allusion à la croix de Jésus-Christ1. Le médaillon du prophète Elie et de laveuve de Sarepta préfigure encore le mêmemystère. Elie, chassé par les Juifs, est envoyépar le Seigneur dans le pays des Gentils,chez une veuve de Sarepta, au territoire deSidon. Quand il arrive chez elle, la veuvevient de puiser de I eau et elle est en train deramasser


. L'art religieux du XIIIe siècle en France : étude sur l'iconographie du moyen age et sur ses sources d'inspiration . Comme <1 autre part la lettre tau(T) offrait quelque ressemblance avec lacn»i\, on en avait conclu que ces deux pas-sages taisaient allusion à la croix de Jésus-Christ1. Le médaillon du prophète Elie et de laveuve de Sarepta préfigure encore le mêmemystère. Elie, chassé par les Juifs, est envoyépar le Seigneur dans le pays des Gentils,chez une veuve de Sarepta, au territoire deSidon. Quand il arrive chez elle, la veuvevient de puiser de I eau et elle est en train deramasser deux morceaux de bois. Dans cerécit il nest rien qui ne soit , chassé par les Juifs, et plus tard enlevéau ciel sur un char de feu, est une figure deJésus-Christ. La veuve de Sarepta est lEglisedes Gentils accueillant le Sauveur que laSynagogue na pas voulu reconnaître. Elle apuisé de leau pour marquer quelle croiradésormais à la vertu du baptême, et elleassemble deux morceaux de bois pour expri-mer quelle attend tout son salut île lacroixJ. (Test pourquoi lartiste de Bourges. lit; 78. — Yilrail symbolique de Bourges,fig. 78) et lartiste du .Mans ont mis entre les mains de la veuve de Sarepta. non pas deux morceaux de bois, mais une croix véritable. 1 Glose ordin., 1 iI> K\od , cap xu. v. 7■ Glose ordin. Ree., svii, 8-1 i i; i I, A Kl R ELIGIEUX IM XIII .M ÈC LE Le portement de croix est. accompagné, an .Mans ci à Tours, dune quatrièmescène symbolique : la bénédiction des lils de Joseph, Ephraïm et Manassé, parle patriarche Jacob. Il faut reconnaître encore là. a\ ce les interprètes, une ligurede la croix; Jacob, en effet, bénii ses petits-fils « en mettant les bras en croix »,connue le dit le texte biblique: circonstance qui a pain mystérieuse à tous lescommentateurs. — Le peintre verrier de Bourges a reproduit, la même scène,niais il la mise tout en liant du vitrail, à la place dhonneur fig. 781. Il sembleavo


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