. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. Dîeu na point aiméljufques dans ces retraitesLAmour fait fentir fes douceurs : Et je pourrois chanter les intrigues fecrettes ^Des fameufes Vierges mes foeurs. T H A t I 1. 387 Dun ( a ) frère trop prelTant la chafle Calliopc Jadis partagea les amours ,Et lui donna ce ( ^ ) fils qui fur le mont Rhodope Charmoit les lions & les ours. Il nen eft point de nous que quelque aniourn*amu(e Au gré de Penfant de Paphos ;Sapho pouvoit bien être une dixième Mufè , Les neuf autres font des Saphos. Ceft fait i j*ai mérité tous les honneurs lyriques tEt j*ai j


. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. Dîeu na point aiméljufques dans ces retraitesLAmour fait fentir fes douceurs : Et je pourrois chanter les intrigues fecrettes ^Des fameufes Vierges mes foeurs. T H A t I 1. 387 Dun ( a ) frère trop prelTant la chafle Calliopc Jadis partagea les amours ,Et lui donna ce ( ^ ) fils qui fur le mont Rhodope Charmoit les lions & les ours. Il nen eft point de nous que quelque aniourn*amu(e Au gré de Penfant de Paphos ;Sapho pouvoit bien être une dixième Mufè , Les neuf autres font des Saphos. Ceft fait i j*ai mérité tous les honneurs lyriques tEt j*ai joint fur un nouveau ton , Aux fineffes dHorace, aux écarts PindariquesLes images dAnacréon. C * ^ * quiffats Vart de ces ris Philofcfphei Dont un fage fut fi vanté,Dis-moi , fi lironie haz,ardée en ces firophei Egayé ajfez, U vérité,(« ) Apollon. I ( t ) Orphée. Ri; |8S T H A L I 1, agréable cenfeur de Vhumaine folie ,Dhm mot tu/fais la dévoiler ; Heureux ! fi javois feu faire parler ThalhComme tu laurçls fait ^(trlert. LES VCEUX. ODE. O Dieux ! trop fatigués des ridicules vœuxQue vous fait Phumaine ignorance ,Vos grâces quelquefois nous rendent malheureux^Vous nous exaucez par vengeance. Je ne veux point de vous ces hautes dignitésQue notre ambition dévore , Où fouvent , fous lefpoir dêtre plus reipe(flésLe Mépris nous fuit mieux encore. Vous méclairez affez pour mettre au rang desmaux Les dons même de la vifloire :Un nom à foutenir coûte mille travaux 3 C*eft un lourd fardeau que la gloire. R ii; 5i?d Les Vœux. Que je nhabite point ces fomptueux Palais Ou linquiétude nous brave ,Où le maître apparent dun peuple de valets Nen eft en effet que lefclavc. Je vois les noirs chagrins voler fous ces lambrisQua taillé ladroite Sculpture. O Dieux ! préfervez-moi dêtre riche à ce prix 5Confervez-moi ma vie obfcure. qp Heureux, cent fois heureux, fî de votre bontéJobtiens les biens que je défîre ! Un cœur pur, un fens droit, une ferme


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