La science parfaite des notaires, ou, Le parfait notaire : contenant les ordonnances, arrêts ... . ait prétendre en la jïic^cejfion de fa mère. Et le eft comparu pardevant les notaires à Paris, fouffigncs, Jean, &é en lade ci-devant , lequel confelTe que des deniers provenans duprix de la vente faite dun bureau marqueté décaillé tortue, qui avoit étélailTé es mains du lîeur Jean de Lccaille , ainfi quil ell éé avidit adlc ,il lui ena été préfentement iwyé par ledit Denis Ion père, à cepréfent, auflîv nommé, la fomme de dont il lui étoit demeuré redevable ; de la- quelle fomme ledit
La science parfaite des notaires, ou, Le parfait notaire : contenant les ordonnances, arrêts ... . ait prétendre en la jïic^cejfion de fa mère. Et le eft comparu pardevant les notaires à Paris, fouffigncs, Jean, &é en lade ci-devant , lequel confelTe que des deniers provenans duprix de la vente faite dun bureau marqueté décaillé tortue, qui avoit étélailTé es mains du lîeur Jean de Lccaille , ainfi quil ell éé avidit adlc ,il lui ena été préfentement iwyé par ledit Denis Ion père, à cepréfent, auflîv nommé, la fomme de dont il lui étoit demeuré redevable ; de la- quelle fomme ledit Jean efl content,en quitte & décharge fondi: père, &,de toutes choies généralement quelconques , mcmc de tout c^^ quilpourroit avoir & prétendre en la luccelTion de ladite défunte fa mère, enquelque forte & manière que ce foit î^puilTe être; &; quant au furplusdu prix de ladite vente , ledit Denis reconnoit lavoir en fes mains : aumoyen de quoi ledit de Lccaille demeure déchargé dudit bureau ,& du prij:-dicehii. Promettant, iIVRE Liv. XL Chap. I. Dec test ai«i E>f s, &c. iij LIVRE ONZIEME. Des acles de dernière volonté, APRÈS avoir parlé des aftes qui fe font entre-vifs, cefl-à-dire, des contrats & autres dirpoiitions femblables, nousallons traiter ici des aftes de dernière volonté, fçavoir, des tefta-& des codiciles. CHAPITRE PREMIER. Des îejlamens, & des folemnïtcs requifes pour leur validité, LE teftarftent eft un afte folemnel de notre propre volonté, por-tant déclaration de ce que nous voulons être exécuté aprèsnotre mort. Comme le tellament ne peut valider quaprès la mort du tefta-teur, & quil peut être révoqué julquau dernier mome^it de lavie, rien ne peut obliger ceux qui ont reçu un teftament, dendonner connoilïance ou communication pendant la vie du teila-teur, dautant plus quil eft fouvent dune conféquence infinie detenir un tel afte fecret. Auffi par arrêt du parlemeiK de Provence du 14 févri
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