. Contes roses . ngle dans votre bras, et, avec la pointe humide de votre sang, tracez CONTES ROSES DE MA MERE-GRAND. une croix sur le bois de la porte; vous verrez celle-ci tourner sur sesgonds et souvrir seule. Jean fit ce que la jeune fille avait dit, et la princesse dor parutà sa vue. Il la trouva ^^*ià plus belle encoreque ses sœurs ;elle le remerciaavec émotion, etvoulut se jeterà ses genoux ;mais il len em-pêcha, lui baisagalamment lamain, et luitourna un com-pliment il pre-nait de laplomb avec lhabitude, et commençait à se faire a son rôle delibérateur de princesse?.


. Contes roses . ngle dans votre bras, et, avec la pointe humide de votre sang, tracez CONTES ROSES DE MA MERE-GRAND. une croix sur le bois de la porte; vous verrez celle-ci tourner sur sesgonds et souvrir seule. Jean fit ce que la jeune fille avait dit, et la princesse dor parutà sa vue. Il la trouva ^^*ià plus belle encoreque ses sœurs ;elle le remerciaavec émotion, etvoulut se jeterà ses genoux ;mais il len em-pêcha, lui baisagalamment lamain, et luitourna un com-pliment il pre-nait de laplomb avec lhabitude, et commençait à se faire a son rôle delibérateur de princesse?. Gomme lavaient fait ses sœurs, elledéposa dans un coffre ses choses les plusprécieuses qui étaient toutes dor massif;puis, au moment de quitter son sauveur, elle lui présenta une robefaite dune étoffe si ténue quon leût dite tissée avec du fil daraignée. — Prenez ce vêtement, seigneur, lui dit-elle, et ne manquez pas devous en couvrir en sortant dici, car il vous faut traverser une muraille. JEAN LOURS. 91 de feu avant darriver au pavillon où ma cadette est enfermée. Grâce àcette robe magique, vous passerez sans être brûlé à travers lesflammes. Ensuite, préparez-vous à combattre un terrible géant que seulpeut blesser Flamboijarde, lépée fée. Celle-ci se trouve suspenduedans une niche de saphir, juste derrière la muraille de llammes. Maisgardez-vous surtout dy toucher, car vous tomberiez mort faut, pour semparer delle impunément, posséder un talisman unique. — Et quel est-il? demanda Jean lOurs. — Cest, répondit-elle, la barbe blanche du nain qui garde lesmoutons de ce château. Mais, ce nain, seigneur, est bien la créaturela plus perfide, lêtre le Jean lOurs linterrompit : — En ce cas, lépée est à moi, car jai vaincu ce nain. Et voiciMadame, sa barbe que je gardais sur moi en mémoire de mon triomphe. — Dieu soit loué! sécria la jeune fdle. Vous navez donc, cherseigneur, quà enrouler cette barbe au


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