Gazette des beaux-arts . ue la détrempe et presque aussi lumineuse; quelle se prête beaucoupmieux que la fresque aux délicatesses de limitation; quelle peut êtreemployée pour toute sorte de tableaux, grands ou petits, et quelle estexcellente pour décorer les voûtes ou les murs exposés à lair extérieuret à lhumidité, enfin, que lencaustique est inaltérable aujourdhuicomme elle le fut dans lantiquité grecque où les peintures nont péri quede mort violente. Le Combat de Marathon, peint par Polygnote dans lePœcile dAthènes, se conserva, sous ce portique découvert, pendant prèsde neuf siècles. Pluta


Gazette des beaux-arts . ue la détrempe et presque aussi lumineuse; quelle se prête beaucoupmieux que la fresque aux délicatesses de limitation; quelle peut êtreemployée pour toute sorte de tableaux, grands ou petits, et quelle estexcellente pour décorer les voûtes ou les murs exposés à lair extérieuret à lhumidité, enfin, que lencaustique est inaltérable aujourdhuicomme elle le fut dans lantiquité grecque où les peintures nont péri quede mort violente. Le Combat de Marathon, peint par Polygnote dans lePœcile dAthènes, se conserva, sous ce portique découvert, pendant prèsde neuf siècles. Plutarque, du reste, a rendu hommage à la longue durée de len-caustique, lorsquil a écrit : « La vue dune belle femme ne laisse danslesprit dun homme indifférent quune image prompte à seffacer : telleest une peinture à leau. Dans le cœur dun amant, cette image est enquelque sorte fixée par la puissance du feu : cest une peinture à len-caustique : le temps ne lefface jamais. » GIlARLliS HISTOIRE POTERIES, FAÏENCES ET PORCELAINES PAR M. J. MARRYAT TKADUCTION, NOTES ET ADDITIONSPAR M. LE COMTE DARMAILLÉ ET M. A. SALYETAT Cest une maxime anglaise que « les peu-ples nont que le gouvernement quils méri-tent. )) On pourrait, ce nous semble, étendrecette maxime et dire que les peuples font leslivres à limage de leur constitution. Celadoit surtout sentendre des ouvrages quelérudition fait naître de chaque côté dudétroit. Les vues densemble et, pour tout dire,cette unité administrative que « lEurope nousenvie » se reflètent en nos livres ; tandis quenAngleterre les franchises et les privilèges detoute sorte qui nous semblent créer une fouledÉtats dans lÉtat, ont pour corollaire lab-sence dordre et dunité dans les livres quon y compose. Certes, le résultat final doit être le même et il se peut que lon arrivedes deux côtés au même but. Mais par combien de sentiers nous pro-mène lauteur anglais ! quels détours il nous fait sui


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