. Le Jardin des plantes : description. ce haïck, deux Imrnous en lainel)lanclie, et sur les deux burnous blancs, un burnous de couleur noire.(Juclipies ornements en soie relevaient seuls la simplicité de ce cos-tume. 11 ne portait jamais darmes à sa ceinture. Ses pieds restaientnus dans des babouches; sur sa tête rasée, il mettait deux ou troiscalottes grecques lune dans lautre. Quand il était entoure de sesofficiers ou de ses conseillers, sa figure, alors jeune, riante et expres-sive, formait avec la leur le plus piquant contraste. Très-fier de sesmains et de ses pieds, il en prenait soin en
. Le Jardin des plantes : description. ce haïck, deux Imrnous en lainel)lanclie, et sur les deux burnous blancs, un burnous de couleur noire.(Juclipies ornements en soie relevaient seuls la simplicité de ce cos-tume. 11 ne portait jamais darmes à sa ceinture. Ses pieds restaientnus dans des babouches; sur sa tête rasée, il mettait deux ou troiscalottes grecques lune dans lautre. Quand il était entoure de sesofficiers ou de ses conseillers, sa figure, alors jeune, riante et expres-sive, formait avec la leur le plus piquant contraste. Très-fier de sesmains et de ses pieds, il en prenait soin en public tout en , son ancien précepteur, avait toute sa confiance; il gar-dait le trésor du maître durant le combat. Miloud-ben-llarrachcommandait les troupes sous les ordres de lémir. Ces troupes se com-posaient de deux cent cinquante cavaliers et de cini[ cents fantassinsréguliers. Un nombre à peu près égal de réguliers campait aux en-virons de Tlemccu. La journée dAbd-el-Kader au camp se passait à. Moulouil-lien-Sidi-lioutatel, espèce dHercule arabe, lenlève dans sesItras, le jette sur un cheval frais et séchappe avec lui. recevoir et à interroger des espions, à se faire lire des lettres inter-ceptées, à prendre livraison de convois venant du IMaroc , et dansdes exercices militaires simulant une défaite des Français, et qui seterminaient toujours par une brillante fantasia dans laquelle le sultanjouait le plus grand rôle ]iar son habileté comme cavalier. Le camp dAlid-el-Kader était tracé en rond; les tentes de linfanterie en rorniaieni les limites, celles de la cavalerie se trouvaientau milieu. Dans chacune, vingt hommes |ir( liaient |ilace. Ou atta-chait les chevaux en dehors par les pieds de devant. \u cenlre, sedéployait la tente de lémir, entourée dun vaste espace libre, destinéà recevoir ses chevaux et ceux de ses gens. Lémir en avait sept à lui,quil prenait plaisir à voir chaque malin. IJcrrière la demeur
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