. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. pas même devant lhomme qui faisait courbertout le monde. Au reste, les membres du clergé allemand, qui avaient prislinitiative de la lutte, ne se contentaient pas décrire dans lesjournaux. Ils allaient de porte en porte abonner leurs parois-siens et les obliger en quelque sorte de remplacer le journalmauvais ou indifférent par le journal franchement catholique,et ils étaient en cela admirablement secondés par les fraternitésdu Tiers-Ordre, hommes et femmes, qui se sont occupés


. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. pas même devant lhomme qui faisait courbertout le monde. Au reste, les membres du clergé allemand, qui avaient prislinitiative de la lutte, ne se contentaient pas décrire dans lesjournaux. Ils allaient de porte en porte abonner leurs parois-siens et les obliger en quelque sorte de remplacer le journalmauvais ou indifférent par le journal franchement catholique,et ils étaient en cela admirablement secondés par les fraternitésdu Tiers-Ordre, hommes et femmes, qui se sont occupés acti-vement de la diffusion des bons journaux en Allemagne. Onpeut affirmer la même chose des catholiques belges, qui, avecles mêmes moyens, ont obtenu les mêmes résultats dans leur pays. je crois en avoir dit suffisamment pour justifier et démontrer,par analogie de ce qui sest passé, spécialement en France et enAllemagne, limportance quil y a de nous occuper sérieusement,plus que jamais de cette question de presse catholique et na-tionale. Voyons maintenant ce qui sest fait jusquà présent chez. ê>on excellence iHgr ^ietro hi M^xià, — 177 — nous, en rapport avec cette question de la bonne presse ; vousme permettrez dabord de vous signaler deux noms qui méritentune attention spéciale, je devrais dire deux précurseurs qui sesont dévoués à la réalisation dune presse catholique et nationaledans notre pays et cela en un temps où la grosse masse de nosconcitoyens trouvait cet effort inutile et même premier, Monsieur J. P. Tardivel, fondateur du journal La Vérité de Québec, quon a surnommé, à bon droit, notreVeuillot canadien. Il a mis au service de son entreprise, ouplutôt de son œuvre, un talent de journaliste de premier ordre,accompagné dune énergie indomptable. Lautre, M. Bailey, un des publicistes les plus éminents quele journalisme religieux ait donné à notre pays. Voici en quelstennes la Revue du Tiers-Ordre, nu


Size: 1399px × 1785px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1920, bookidcongrsnation, bookyear1921