Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . , tenté le 5 mai 1862, ne réussit point, et la petite armée françaisedut rétrograder sur les pentes inférieures du plateau. Lannée suivante,vingt mille hommes environ se présentaient de nouveau devant Pueblaet en commençaient le siège régulier. Il dura soixante-deux jours, pendantlesquels la garnison mexicaine défendit caserne après caserne, îlet aprèsîlet ; elle ne céda quaprès avoir épuisé les munitions et les vivres et réus-sit à se disperser partiellement pour rejoindre les corps qui tenaient lacampagne. On a compar


Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . , tenté le 5 mai 1862, ne réussit point, et la petite armée françaisedut rétrograder sur les pentes inférieures du plateau. Lannée suivante,vingt mille hommes environ se présentaient de nouveau devant Pueblaet en commençaient le siège régulier. Il dura soixante-deux jours, pendantlesquels la garnison mexicaine défendit caserne après caserne, îlet aprèsîlet ; elle ne céda quaprès avoir épuisé les munitions et les vivres et réus-sit à se disperser partiellement pour rejoindre les corps qui tenaient lacampagne. On a comparé le siège de Puebla à celui de Sara gosse, mais àtort, car la population même ne prit aucune part à la défense. Le 5 du premier assaut de Puebla, est devenu un jour de fêtemexicaine. Quoique déjà fort grande, la ville de Puebla négale pas la cité quisélevait autrefois dans le voisinage. Cholula, la ville sainte des Olmèques2, 1 G. Niox, Expédition du II. II. Banrroft, Native Races, vol. a — CIIOLULA. 201 N° 42. — lUEULA EN I8G2. T7^:^ l00°34 Ouest de Bins OGV puis celle des Aztèques, et jadis la cité industrielle la plus active delÀnahuac pour les tissus et les poteries, la fondatrice de colonies quienvoya ses émigrants au sud jusque dans le Nicaragua, nest plus quunvillage silencieux, situé à 13 kilomètres de Puebla par chemin de 1er, delautre côté de la profonde vallée que parcourt lAtoyac. « La cité de Chu-rullecal, — ainsi la nomme Cortès, — contient vingt mille maisons dansle corps de la ville et autant dans sa banlieue : du haut de lun destemples jai compté plusde quatre cents tours,toutes appartenant à dau-tres sanctuaires1. » Maisquelques jours à peineaprès avoir contemplé cepanorama de la ville, leconquérant se mettait àlœuvre de destructionpar le massacre et lin-cendie. De ces quatrecents temples il ne resteplus quun petit nombrede monticules, amas dedébris recouvert


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