. Le pegme de Pierre Covstav . guerre deRomulus,appelleren tNumades Sabins, à ce queluy maniantlesaffaires,les louages de la paixfuiTentconiointes à la gloire de la guerre. Etneftimoient ceux quon nomma pèresdes grandes lignées, que la patrie laquekle premièrement Romulus fonda parau*gures , de puis par lart militaire, peutlong tems auoit fon règne, selle neftoitafTeurée parles loix politiques. En quoyLycurgus grand législateur des Lacede*monics a receu blafîne de plufieurs, pource quen établiffantloix ÔC ordonnanceseut plus de foin de la guerre, que de lapaix. Or a été demandé entre les ancie
. Le pegme de Pierre Covstav . guerre deRomulus,appelleren tNumades Sabins, à ce queluy maniantlesaffaires,les louages de la paixfuiTentconiointes à la gloire de la guerre. Etneftimoient ceux quon nomma pèresdes grandes lignées, que la patrie laquekle premièrement Romulus fonda parau*gures , de puis par lart militaire, peutlong tems auoit fon règne, selle neftoitafTeurée parles loix politiques. En quoyLycurgus grand législateur des Lacede*monics a receu blafîne de plufieurs, pource quen établiffantloix ÔC ordonnanceseut plus de foin de la guerre, que de lapaix. Or a été demandé entre les ancies,laquelle des deux chofes outrepafîoit enexcellence. Defquelles certes la confe*rence femble être difficile. Car puis queles affaires ÔC de paix ÔC de guerre fe ma*nient egallement par auis de confeil, onpourra penfer quvnbon citoyen ÔC côffeillier ne cède en rien au chef de guerre»Mais fi nous icttons notre vene fur lafplcdeur qui fort de la facfHô de la guerre,àmoniugement fera diffîciledene prefe*. mpi m* rerle capitaine a ceux cie robe qui efl celuy qui ne voit que du ma*niement delà guerre efl venu plus debien aux Cités, que de valut iamais tant léloquentce (S^ccnfeiîde Demcfthene dfa patrie,quelle ait peu renger Philippe ayant iagrandement amoindri létat des Âtheni* toutefois iadisde lamemoy*re de les pères faite parla vertu de Mil*tiades Se Themiftocîes contre plus puiffans ennemis. Et ne valurentiamais taten la republique Romaine les confeilz duSénat quilz empéchaiTent Caefar iaaffecliant la domination Roy aile. Or quel*que chofe quil en ioit, il eft facile deeen*îecTurer,lvne Se lautre difeipline apporter beaucoup au gouuernementdescho*fes, De forte que Pyrrhus , qui par vnlong tems bataillé de lEmpire auec lesRomains, deferoit tant à léloquenceSe confeil de f:n ambaiTadeur Cynée,quil aufoit bien dire auoir plus forcé devilles par léloquence de luy, qua forcedarmes,chcfe qui fe do
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