. Études de phonétique espagnole . b Fig. 28. la figure 22, cest une prononciation exceptionnelle; ellelest moins dans la prononciation usuelle (fig. 24) ; à la I. Cf. Araujo, op. cil., p. ^o. — 37 — figure 25 la sonorité est presque nulle. Ceci tient à unearticulation relâchée et paresseuse, qui fait perdre à laconsonne une partie de sa netteté sans aller toutefois jusquàune occlusion complètement sourde. Dans baba (C, fig. 28), il y a eu quelque hésitation dansla première partie de locclusion, et les vibrations ne sontdevenues régulières que vers la fin. Puisque b est toujours sonore, les co
. Études de phonétique espagnole . b Fig. 28. la figure 22, cest une prononciation exceptionnelle; ellelest moins dans la prononciation usuelle (fig. 24) ; à la I. Cf. Araujo, op. cil., p. ^o. — 37 — figure 25 la sonorité est presque nulle. Ceci tient à unearticulation relâchée et paresseuse, qui fait perdre à laconsonne une partie de sa netteté sans aller toutefois jusquàune occlusion complètement sourde. Dans baba (C, fig. 28), il y a eu quelque hésitation dansla première partie de locclusion, et les vibrations ne sontdevenues régulières que vers la fin. Puisque b est toujours sonore, les combinaisons bl, br,by, bw noffrent aucune particularité. En général, ces vibrations nexistent que pour la bouche,et la consonne est un son purement oral ou buccal. Maisle voile du palais peut sabaisser et se projeter en avant, cequi permet aux vibrations de passer par le nez, en formantune articulation bilabiale nasale : / nasalisé = m. Nous N. h 0 Fig. 29. aurons de même, d nasalisé = ;/, et ^^ nasalisé = n. Cefait est assez commun et, à la figure 29, nous voyons un bdont locclusion est clairement nasalisée. Locclusion pro-duira ainsi leffet dune m, mais le levier du tambour quireçoit lair du nez (fig. 20) sabaisse au moment de lexplo- - 38 - sion, cest-à-dire que la nasalité disparaît à temps pourlaisser entendre lexplosion de h. Cest ce dernier fait quidifférencie nettement un b nasalisé dune m. Dans celle-ciil nest question que des vibrations nasales (lexplosion apeu dimportance), la nasalité persiste après louverture etse transmet à la voyelle suivante . Je nai relevé aucune trace dassourdissement pour lesmots tels que ahstoiciôn, ahsohiîo, snhscripciôn -. Le / dispa-raît souvent, mais ce qui en reste est sonore. A la position médiale h est sonore, quil soit occlusif(fig. 22) ou fricatif (fig. 30). Ce sont les tvpes généraux,et les prononciations sourdes dans les figures 25 et 28 sontanormales, ma
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