. Relation du voyage des premieres Ursulines a la Nouvelle Orleans et de leur etablisement en cette ville. e que jeviens de vous dire , ma R^^ Mère , il vousfera facile dapprendre la grandeur denotre perte , furtout pour une commu-nauté qui ne fait que commencer et quieft en bien petit nombre , puifque nousvoilà réduites à huit, et plufieurs font dunefan té très faible. S^ DE St. Augustin, Supérieure. 1k^ H LETTRE CIRCULAIRE. Sur la mort de la Mère MarieTranchepain de St. Auguftin. LE II çbre 1733 , eft décédéenotre R^^^ Mère Marie Tran-chepain DE St. Augustin , dansla charge de Supérieure apr


. Relation du voyage des premieres Ursulines a la Nouvelle Orleans et de leur etablisement en cette ville. e que jeviens de vous dire , ma R^^ Mère , il vousfera facile dapprendre la grandeur denotre perte , furtout pour une commu-nauté qui ne fait que commencer et quieft en bien petit nombre , puifque nousvoilà réduites à huit, et plufieurs font dunefan té très faible. S^ DE St. Augustin, Supérieure. 1k^ H LETTRE CIRCULAIRE. Sur la mort de la Mère MarieTranchepain de St. Auguftin. LE II çbre 1733 , eft décédéenotre R^^^ Mère Marie Tran-chepain DE St. Augustin , dansla charge de Supérieure après avoir donnédes preuves de toutes les vertus que lonpeut fouhaiter dans une digne et parfaiteSupérieure. ETTE vénérable Mèredont nous déplorons la per-te poiTédoit dans un degréeminent toutes les qualitésnéceffaires pour bien gou-verner et tout ce quil falloitpour fe rendre refpecftable, même aux per-Ibnnes que la vertu touche le moins. Sonabord étoit gracieux et fes manières infi-nuantes : ibn efprit étoit vif et pénétrant,fa converfation gaie mais toujours affaifon-. [ 55 ] née des chofes de Dieu : ce quelle faifbitadroitement procurant ainfife dédommagerdu commerce fréquent quelle étoit obligéedavoir avec les féculiers. Ce commercelui eut été infupportable fi elle ne fe futaperçu du profit quils en retiroient pourleur falut. Son plus doux plaifir étoit defe trouver feule pour sentretenir avec fonDieu dont elle ne perdoit point la préfen-ce , même au milieu des occupations lesplus diffipantes. Sa dévotion enversNotre Seigneur et fa S^^ Mère étoit tendremais folide. On ne peut rien voir deplus touchant que ce que nous en avonstrouvés dans fes papier après fa mort. Elle fut élevée au milieu du grand mondeet au fein du proteftantifme. Mais Dieuen fit la conquête par un de ces coups degrâce qui tiennent du miracle. Fidèle àcette grâce elle en fuivit exadlement lesmouvements et furmonta généreufementles obftacles qui sopp


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