. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. Fih'. t à 6. présente des tours de spire étroitement juxtaposés; Tentrecroisement des lilaraents sur les parties la raies résuHe un aspect singu- lier : on dirait une double rangée de perles ou de spores. Mais celles-ci se voient ra- rement et ne se présentent d'ailleurs pas avec une si par- faite régularité (fig. 6). Elles sont ovoïdes et sont mises en liberté par dissolution du fi- lament. Le Spirille non sporifère progresse ou recule au moyen d'ondulations soit verticales, soit borizonlales; il tourne
. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. Fih'. t à 6. présente des tours de spire étroitement juxtaposés; Tentrecroisement des lilaraents sur les parties la raies résuHe un aspect singu- lier : on dirait une double rangée de perles ou de spores. Mais celles-ci se voient ra- rement et ne se présentent d'ailleurs pas avec une si par- faite régularité (fig. 6). Elles sont ovoïdes et sont mises en liberté par dissolution du fi- lament. Le Spirille non sporifère progresse ou recule au moyen d'ondulations soit verticales, soit borizonlales; il tourne rarement sur son axe. Ce mode de locomotion est, au contraire, celui des individus sporifères. Dans aucmi cas, des cils vibratiles ou des lia- gel lums n'ont pu être apei-c us; mais l'cxislciice de sembla- bles a]ipon(lices semble être déinonlMJc par ce fait que les individus fixés par une de louis extrémités déteriniiient dans le liquide un tourbillon énergique. La nature microbienne de cet organisme de grande taille est évidente ; M. Certes le dé- signe sous le nom de Hpiro- hiwUlus (jigas. Moulé dans le baume, il se déroule plus ou moins sous l'action de la cha- leur (fig. 7). 11 est très com- parable, sauf pour la taille et la couleur, au Sp. ÃicnkoïKkn MetcbnikolT, parasite dos Un fait encore inexpliqué mérite aussi d'être men- tionné. Des exemplaires recueillis pendant l'hiver de 1888 à 188'J purent être revivifiés plusieurs mois de .suite, puis cessèrent de donner des cultures, même à l'étuve. De nouveaux essais tentés en juin 1890 ont pleinement réussi. Il semble donc que la reviviscence ou la reproduction des organismes desséchés dépende, outre les conditions de température, de quelques autres conditions encore indéterminées. D' R. Blanciiaiu). Héi-ouard (Ed.), Pïcparateur de Zoolwjic à la Sor- bo)inn. â Recberches sur les Holoth
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