. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. BEU [beurré pai] 407 Eau : abondante, sucrée. et très-fondante, juteuse, exempte de granulations, vineuse, d'une saveur exquise. Maturité. â Courant de septembre et commencement d'octobre. Qualité. â Première. Historique. â En 1862 M. de Liron d'Airoles écrivait les lignes suivantes dans le tome II de ses Notices pomologiques : « Celte très-bonne poire (le Beurré Oudinot) nous a été communiquée en 1861 pa
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. BEU [beurré pai] 407 Eau : abondante, sucrée. et très-fondante, juteuse, exempte de granulations, vineuse, d'une saveur exquise. Maturité. â Courant de septembre et commencement d'octobre. Qualité. â Première. Historique. â En 1862 M. de Liron d'Airoles écrivait les lignes suivantes dans le tome II de ses Notices pomologiques : « Celte très-bonne poire (le Beurré Oudinot) nous a été communiquée en 1861 par M. Jules Bruneau, pépiniériste à Nantes. » (2" Supplément, p. 2.) Et trois ans plus tard le Congrès pomologique s'exprimait ainsi, au sujet du même fruit, par l'organe de son secrétaire-rédacteur, M. Willermoz : « Variété d'origine inconnue, répandue par M. André Leroj', pépiniériste à Ancçers, et dési- gnée dans son Catalogue de 1863, page 30, sous le n° 138. » [Pomologie de la France, 1865, t. m, n° 144.) Des passages ci-dessus on pourrait conjecturer, ou que le Beurré Oudinot fut gagné à Nantes, ou que nous le propageons seulement depuis 1863; mais dans l'un et l'autre cas l'erreur serait complète. Il figurait effectivement dès 1849, sous le n" 40, à la page 13 de notre Catalogue anglais, édition de New York, et provenait d'un jeune poirier encore innommé en 1848, et qu'alors, vu l'excellence de ses pro- duits, nous dédiâmes à l'illustre commandant des troupes françaises en Italie. Peu après, nous le vendions déjà à l'étranger, surtout aux Américains, qui constataient de la sorte son introduction dans leurs jardins : « Le Beurré Oudinot est une des meilleures et des plus nouvelles poires qu'on ait obtenues en France, où elle a reçu le nom du général Oudinot, duc de Reggio. C'est M. Harvey, de Jennerville
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