. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. fusent en grande quantité les rayons lumineux dune cer-taine couleur tandis quils absorbent les autres. Ainsi lescorps que nous appelons rouges diffusent beaucoup le rougetandis quils absorbent beaucoup les autres couleurs. Diffusion de la chaleur. La diffusion de la chaleur a étéétudiée avec plus de soin que celle de la lumière, parce quelon a un procédé sensible et précis pour mesurer de trèspetites quantités de chaleur tandis que lon a pas de méthodeanalogue pour mesurer les petites quantités de lumiè


. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. fusent en grande quantité les rayons lumineux dune cer-taine couleur tandis quils absorbent les autres. Ainsi lescorps que nous appelons rouges diffusent beaucoup le rougetandis quils absorbent beaucoup les autres couleurs. Diffusion de la chaleur. La diffusion de la chaleur a étéétudiée avec plus de soin que celle de la lumière, parce quelon a un procédé sensible et précis pour mesurer de trèspetites quantités de chaleur tandis que lon a pas de méthodeanalogue pour mesurer les petites quantités de lumiè dont on se sert est le banc deMelloni (V. Chaleurrayonnante, t. X, p. 245). Sur la règle divisée, on placeune source de chaleur, lampe Locatelli, cube à -100°, etc.,puis un écran mobile ; ensuite une plate -forme portant un cercle divisé reçoit la surface sur laquelle on veut étudierla diffusion ; on la place verticalement. Le. cercle divisépermet de savoir langle du faisceau de chaleur incidentavec la plaque. Une règle graduée qui tourne autour du. Banc de Melloni. centre du cercle gradué porte la pile thermo-électrique quisert à mesurer les quantités de chaleur quelle reçoit. Laposition de la règle est définie par un cercle gradué quipermet détudier la lumière diffusée dans toutes les direc-tions. — Résultats. Si lon reçoit normalement sur unesubstance non polie, mais plane, un faisceau de chaleur,on constate que la quantité de chaleur diffusée dans unedirection qui fait un angle i avec la normale à la plaqueest égale à A cos i, A étant une constante qui dépend de lanature de la substance diffusante et de la nature des rayonscalorifiques employés; on a constaté en effet que, suivant lanature de ces rayons, à-d. suivant quils provenaientdune source calorifique de température plus ou moins éle-vée, certaines substances produisaient une diffusion trèsvariable. Ainsi, dans une expérience de Melloni, de la céruser


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