Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . véné-ration que nous avons pour lui. Remplirons nos de-voirs , comme nous lui avons vii remplir les fiens rjugeons favorablement de notre prochain : édifions-le par nos exemples ; tenons-ngus dans leut où 471 Dieu nouç a mis : confcrvons h paix 5: lunion en-tre nos proche?, mcnic entre nos domeftiqucs :rendons-nous aimables à ceux qui nous approciicnt:lâchons à gagner leur conHance par une conduitedélîntéreflce : ne nous laiiTons point entraîner a no-tre pente naturelle : rcHechilTons beaucoup avantque dagir : recherchons
Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . véné-ration que nous avons pour lui. Remplirons nos de-voirs , comme nous lui avons vii remplir les fiens rjugeons favorablement de notre prochain : édifions-le par nos exemples ; tenons-ngus dans leut où 471 Dieu nouç a mis : confcrvons h paix 5: lunion en-tre nos proche?, mcnic entre nos domeftiqucs :rendons-nous aimables à ceux qui nous approciicnt:lâchons à gagner leur conHance par une conduitedélîntéreflce : ne nous laiiTons point entraîner a no-tre pente naturelle : rcHechilTons beaucoup avantque dagir : recherchons avec plus dempreffemcntce qui convient aux perfonncs avec qui nous avonsà vivre , que ce que nous pouvons défirer pour nous :préferons notre prochain à ce qui nous peut plaire :mnis fliifons tout cela fans aucun fafte , fans aucundéCir de nous iingularifer ; nous fuivrons cinfT lesinftru<5lions de notre illuftre ami ; nous le feronsrevivre en nous j & profitant des exemples quilRous a donnés, nous efpérerons le rejoindre un joui^ans le A7- LETTRE VU P. AlARTINEAU de la Compagnie de Jésus , Confefcur de A^onfcîgneiir le Duc de Bourgogne, J VX ^ ^ R e V f R -F N D P E K E. Cctte Lettreapprendra à Votre Révérence la perte que la Mai-son ProfeiTe fit hier à cinq heures du matin dans laperfonne du Perc Louis Boiirdaloue ;, quune fièvreaccompagnée dune violente inflammation de poitri-ne , nous a enlevé en moins de deux jours. Car il eutencore Dimanche dernier , fête de la Pentecôte , lebonheur de dire la MeiTe à Ton ordinaire. Nous pouvons dire que cette courte & fâcheufemaladie a été leffet de Ton zélé. Il avoit depuisquelque tems un aiTez gros rhume ; & cependantïl prech 1 il ny a pis phss de dix jours , 8c il seft iîpeu ménrigé dans la fuite , quil femble même avoirredoublé f^n alfiduité viuprès des malades & au con-feflional. Ainfi il a eu la confolation de mourir;, com-me il fouhaitoit, les arm^s à la main , & avant queles a
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