. Le Jardin des plantes : description. u conseil les grands feu-dataires de Bourgogne et les quelques pairs de France présents àPéronne, le duc Charles entra dans la grande salle de la tour ducomte Herbert. Son escorte était armée de haches darmes et de per-tiiisanes. Le roi, qui sattendait à cette visite, se leva, fit deux pasvers le duc, et demeura immobile. 11 avait cet air de dignité quilsavait prendre au besoin; mali;ré la vulgarité de son costume et deses manières, son attitude en imposa à son rival, qui, après sêtreprésenté brus(|uement et sans cérémonie, se montra par un change-ment su
. Le Jardin des plantes : description. u conseil les grands feu-dataires de Bourgogne et les quelques pairs de France présents àPéronne, le duc Charles entra dans la grande salle de la tour ducomte Herbert. Son escorte était armée de haches darmes et de per-tiiisanes. Le roi, qui sattendait à cette visite, se leva, fit deux pasvers le duc, et demeura immobile. 11 avait cet air de dignité quilsavait prendre au besoin; mali;ré la vulgarité de son costume et deses manières, son attitude en imposa à son rival, qui, après sêtreprésenté brus(|uement et sans cérémonie, se montra par un change-ment subit tel que devait être un grand vassal en présence de sonsuzerain. Le duc avait sans doute résolu de traiter Louis avec toutes les for-malités voulues par létiquette ; mais il était évident quelle le gênait,et quil contenait avec peine son impatience et son é de conserver le langage de la politesse et les dehors du res-pect, il maîtrisait dillicilemeut la soif de vengeance qui le La comtesse sapprucha tollcment de la grille, que Durward se crutpermis dimprimer un adieu sur ses lèvres. Jl rougissait et iiàlissait tour ii tour, sa voix était rauqiie et entre-coupée; ses membres frémissaient comme sils eussent résisté auxmouvements quil eluMchait à leur imprimer. 11 fronçait le sourcil etse mordait les lèvres jus(|iiau sang. Ses regards el ses gestes prou-vaient (pie le plus emporté de tous les princes était dans un de sesplus violents accès de fureur. Louis observa sans se troubler les symptiiines de cette lutte inté-rieure. pouvait être pour lui lavant-coiirrière de la mort, iiiiilcraigiiait comme homiiie et comme pécheur; mais il était décidé, euhabile pilote, ii dompter ses alarmes, et à ne i)as abandonner la barretant quil qiieiipies ehaiiccs de sauver le vaisseau. (^)uaud le duc eut murmuré dune voix sourde quelipies phrasesiucoliércntcs pour sexcuser davoir si mal meublé laiiparl
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