Revue de l'art chrétien . es de lauthenticité dela pierre. Il répond dabord aux objections élevéescontre lattribution ée par M. Mortier. Cette pierre a bien le caractère du commen-cement du XV^- siècle ; les ornements dontelle est garnie sont en tout semblables à ceuxdautres pierres dont la date est incontesté part, des détails dornementation etdincrustation sont plausiblement expliqués. De plus, il existe aux archives de la ville deGand un manuscrit du commencement du XVI I<^siècle, dans lequel sont décrits tous les tombeauxdes couvents et églises de la ville. Dans ce docu-m


Revue de l'art chrétien . es de lauthenticité dela pierre. Il répond dabord aux objections élevéescontre lattribution ée par M. Mortier. Cette pierre a bien le caractère du commen-cement du XV^- siècle ; les ornements dontelle est garnie sont en tout semblables à ceuxdautres pierres dont la date est incontesté part, des détails dornementation etdincrustation sont plausiblement expliqués. De plus, il existe aux archives de la ville deGand un manuscrit du commencement du XVI I<^siècle, dans lequel sont décrits tous les tombeauxdes couvents et églises de la ville. Dans ce docu-ment, la pierre tombale de van Eyck décrite, 350 3Rebue tie V^vt tl)ïttim. et cette description, ainsi que la place occupéepar ce monument funéraire, est également men-tionnée dans un ouvrage de van Mander. Après avoir exposé ces différentes découvertes,M. de Pauw conclut en affirmant, que la tombedHubert van Eyck sest trouvée en léglise St-Bavon, à lendroit du transept actuel, côté méri-. Pierre tombale de van Eyck. dional ; que cette tombe a disparu ; que le tom-beau a été ouvert probablement en 1533 ; que ladalle tumulaire faite au XV<= siècle était encorepositivement dans léglise ; quelle a été détério-rée au XVI= siècle et employée dans la construc-tion du portail au XVIII- siècle ; enfin,que cestbien la dalle qui se trouve aux Ruines de St-Bavon, qui est la pierre tombale dHubert vanEyck. On lit dans la Semaine catholique de Sees : « DÉCOUVERTE dun tombk.^u. — Le 14 mai, desouvriers étaient occupés à des travaux de déblaiementdans la cathédrale, entre le chœur et la chapelle absidalede la sainte Vierge. La pioche de lun deux rencontra unerésistance inattendue : elle avait frappé sur une dalle, quelon sempressa de découvrir tout entière. Elle avait deuxmètres de long et soixante-huit centimètres de large ; son épaisseur atteignait douze centimètres. On souleva ce bloc,et, dans un sarcophage en pierre, app


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